Ce que je vais énoncer dans ce texte est tiré de mon expérience qui s'étale sur plus de vingt ans, en effet j'ai travaillée sur le dossier des droits de l'homme par la force de ma vocation d'écrivain, de ma condition de musulmane et mon statut de femme.
Tout d'abord ma vision du concept des droits de l'homme repose sur deux axes fondamentaux : le droit à la vie de tout être vivant et en second la garantie de ce droit par deux facteurs vitaux, liberté et justice.
Etant musulmane, Allah a institué le droit à la vie en décrétant un châtiment terrible celui de la peine de mort contre tout crime prémédité. Donc de penser à annuler la peine capitale n'est plus ni moins que l'encouragement de la recrudescence de la violence et à plus de perte en vie. Et puis en Islam, la vision du droit à la vie est indissociable des principes de la liberté et de la justice et comme dans la Shariâa il y a l'aspect immuable de la loi qui transcende l'espace, le temps et les circonstances, il est recommandé à certaines de nos élites de ne pas monter sur leurs grands chevaux quand une Ong non gouvernementale occidentale dresse un tableau noir des droits de l'homme en terre d'Islam.
Nous devrions éviter toute réaction émotive et travailler avec plus d'acharnement sur les droits de l'homme tout en instaurant un dialogue constructif avec les ongs. Il n'est pas dans notre intérêt de diaboliser toute institution qui n'est pas musulmane et nous devrions accorder plus d'attention à la notion des droits de l'homme.