قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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الثلاثاء, 08 تموز/يوليو 2014 08:16

L’entrée triomphale à la Mecque 2/2

كتبه  Le regretté Mr Mokhtar Aniba
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Avec la grâce de Dieu, les koraïchites ne songe plus à combattre mais à composer avec notre vénéré Prophète. Les tractations se terminent par la signature d’une armistice d’une durée de deix ans : les modalités de l’accord ménagent les intérêts et les susceptibilité des deux camps : en premier lieu, il est convenu que Mohamed n’entrera pas à la Mecque cette année-là, mais que l’an suivant les koraïchites évacueront la ville pendant trois jours afin que Mohamed et ses compagnons puissent accomplir le pèlerinage.

Cependant, dans l’esprit des koraïchites il ne s’agissait que des concessions nécessaires qui ne pouvaient en aucun cas préjuger de l’avenir ; c’est ainsi qu’ils répondirent par une fin de non recevoir au désir de Mohamed de se faire appeler, dans le texte du traité, « Envoyé de Dieu ».

A leurs yeux, il était toujours « Mohamed, fils de Abdellah », et c’est d’ailleurs sous ce nom que le prophète figure dans le document.

Fidèles à leur passé de marchands d’affairistes, incrédules et cyniques, ils reconnaissaient le chef d’un état mais repoussaient le Prophète.

En fait, ils ne possédaient plus le contrôle des évènements. L’autorité de Mohamed grandissait chaque jour ; les tribus du désert vinrent saluer le chef de l’Arabie. Des Koraïchites de haut rang se rallièrent à lui, tels que Khalid Ibn Al-Walid et Amar Ibn Al-As, qui allaient bientôt commander les armées musulmanes pour la plus grande gloire de l’Islam.

Deux années ne s’étaient pas écoulées depuis le traité d’Hodaïbiya que Mohamed décidait de marcher sur la Mecque. En l’an 8 de l’Hégire(vers la fin de janvier 630 de l’ère chrétienne), Mohamed entrait dans la ville sans rencontrer de résistance.

Encore en armes, il pénétra dans le temple et fit renverser les quelques cent soixante idoles qui l’encombraient. Il alla toucher la « Pierre Noire », entonnant le cri, qui deviendra celui de la « guerre », Allah Akbar, c’est-à-dire Dieu est le plus grand.

Ces gestes indiquent combien le Prophète se préoccupait durant cette journée couronnante de sa vie, de l’Oumma qui devait réunir en son sein tous les Arabes de la péninsule. Tous les Arabes étaient frères et en ce jour de liesse, il ne pouvait y avoir parmi eux ni vainqueurs ni vaincus mais seulement les membres d’une communauté de croyants groupés autour d’un chef.

Il annonça à cette Communauté le commencement d’une ère nouvelle, où(la seule aristocratie serait celle de la piété). (La vérité est venue, que le mensonge disparaisse) s’était écrié Mohamed en rétablissant la nudité de la Maison de Dieu, et reconsacrée en tant que centre du monde islamique, temple d’Abraham et d’IsmaïL. Il fut entendu dans toute l’Arabie.

Voyant la victoire remportée sur la tribu principale, la plupart des autres tribus envoyèrent des délégations à la Mecque pour se soumettre à son autorité. Elles reçurent l’ordre de payer un impôt (la Zakat), de ne faire aucune difficulté à ceux de leurs membres qui devenaient musulmans. Des émissaires furent envoyés de la Mecque pour leur enseigner le Coran et les rites de la religion, universelle et éternelle de vérité ainsi que pour percevoir les impôts.

Mohamed(que le salut de Dieu soit sur lui)continua à mener une existence simple et patriarche à la Mecque. Il pouvait être satisfait de son œuvre. Partout les cultes païens disparaissaient. Ni sa religion ni son autorité n’étaient contestées. Les tribus querelleuses avaient été unies en une seule nation, le niveau moral de la péninsule s’était considérablement élevé et à la Mecque où Mohamed régnait en patriarche bien aimé, juge, législateur, guerrier, conquérant d’idées, restaurateur de dogmes rationnels, d’un culte sans image, commandant en chef des armées et intercesseur auprès de Dieu, sa communauté était bien établie. Sa mission était bien accomplie, avec un succès complet qui n’a été accordée à personne d’autre que lui. Telle est la rentrée triomphale des Musulmans à la Mecque qui a  eu lieu le 20 du mois de Ramadhan.

قراءة 2006 مرات آخر تعديل على السبت, 27 حزيران/يونيو 2015 08:50

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