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Tuesday, 13 October 2015 08:08

Treize ans déjà !

Written by  Afaf Aniba
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Un 28 septembre 2002, Mokhtar Aniba a été enterré dans un cimetière à Dely-Ibrahim, mettant fin à une vie longue, pleine et riche d’enseignements.

Loin d’oublier, je m’efforce chaque jour d’appliquer ses recommandations et de vivre les commandements de ma foi en symbiose. Je me remets en question chaque jour de la vie, une manière de renouveler le pacte signé il y a si longtemps, un matin de promenade. Mon père a été un model de patience avec moi, vive, pratique et l’esprit ouvert, modeler ma vie a été l’un de mes premiers actes, aidée en cela par un père attentionné et affectueux. Je ne peux oublier ses livres cadeaux, revenu d’un voyage en Suisse pour se faire opérer !

C’était si beau et si authentique de sa part ! Lire, a été son leitmotev, lui qui n’a pas eu le droit de poursuivre ses études, un véritable passionné de la connaissance Mokhtar Aniba. Parce que j’ai vécu à la croisée des religions et des civilisations, Islam, Boudhisme, Christianisme, Afrique, Asie, j’ai prônée la voie du dialogue et des rencontres. Et comme mon regretté père m’a initié à la diplomatie, j’ai appris avant tout la patience et l’écoute de l’autre.

Diversifier mes contacts, travailler dans l’esprit de réunir, de dépasser les mésententes, de s’accorder autour d’une stratégie intelligente, et progresser, toujours progresser, cela a été mon objectif dés le départ.

Mokhtar Aniba durant sa vie, a incarné le model du croyant actif, positif, chose que j’ai adopté et que j’ai transmise à mes personnages adultes et enfants dans mes nouvelles, romans et contes. Pouvoir vivre la réalité en apportant sa propre contribution est l’idéal.

Cette philosophie de l’action m’a permit plus tard d’agir dans le concret, ne pas se borner à donner des leçons de morale, à vivifier une compréhension pratique et performante de nos devoirs et droits.

Il est vrai que l’exercice de nos droits élargit le champs de nos actions, Mokhtar Aniba de son vivant me poussait de l’avant, faisant entièrement confiance à mon jugement.

Je lui dois beaucoup, que Allah le récompense de sa miséricorde et du paradis. Mon père m’a apprit à aimer mon pays, a y demeurer et à lutter pacifiquement pour le recouvrement de tous nos droits en tant que citoyens :

« Le premier de tes devoirs de citoyenne est de lutter ici, sur ta terre, ton combat aura une signification certaine. » Me disait-il.

Justement quand je revois mon parcours, je prends acte d’un fait, ce n’est que parce que j’ai choisit en toute connaissance de rester, de résister, m’a été d’un très grand bénéfice. Ce que je fais a un sens, d’autant plus que je fais partie de cette réalité Algérienne tant décriée par des citoyens désabusés.

C'est l'action qui détermine nos destinées et agir dans le sens d'un changement véritable est l'un de nos buts, espèrons qu'en cours de route nous prenons le temps de nous améliorer, de corriger nos écarts, de respecter ce qu'on est et d'aller toujours vers les autres avec l'esprit d'humilité et d'ouverture.

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