J'ai commencée à lire cette après-midi le petit livre de Benjamin Stora "L'Algérie 1954 Une Chute au ralenti" éditions Casbah, à un détour du premier récit j'ai évoquéee Mr Abderahmane Farés Allah yrahmou et son témoignage "La cruelle vérité" éditions Casbah toujours. Chaque artisan de l'histoire a sa propre version, sa propre sensibilité avec une relative objectivité, c'est ainsi que le regard que porta Jacques Chevallier vers l'Algérie n'est pas celui du général Salan ou un Albert Camus.

En Orient, on voyait la cause Algérienne sous un certain angle oubliant la géographie la composition ethnique, la démographie, la spécificité historique à travers des milliers d'années, nous avons eu un Gemal Abdel Nasser imbu du rôle du faux libérateur et  un roi Ibn Séoud soucieux de se placer sous le parapluie Américain émergeant d'un protectorat Ottoman qu'il considérait comme injuste sans parler des guerres fratricides entre chef de tribus dans une presque île Arabe qui est le centre du monde en étant la dépositaire du message du prophète Abraham Alayhi Assalam...

Notre proximité de l'Occident a fait que certaines de nos têtes bien pensante  osent revendiquer la culture européenne, j'ai même trouvée un professeur Algérien vivant en France qui a l'audace de dire haut et fort que l'Algérie est Européenne et n'a aucun lien avec l'Afrique!!!

Un tel gros mensogne venant d'un intellectuel Algérien nous plonge dans une sorte de colère que personne ne pourra comprendre sauf les martyrs de l'Algérie, sur plus de six milles ans, bien qu'il est vrai les Romains et les Wandales se sont invités chez nous et avec eux la princesse phénicienne Elissa qui débarqua un jour lointain sur la côte Tunisienne.

Je ne sais pourquoi à chaque fois que je lis l'histoire du Nord Afrique, j'ai la nette certitude que placé au milieu entre le nord et le sud l'est et l'ouest nous avons été chanceux et malheureux en même temps car nous n'avons pas finis d'apprendre et d'enrichir la civilisation universelle tout en payant le prix fort.