Un des constats que j'ai fait de la situation en Algérie est cette proportion à s'alarmer et à noircir le tableau à volonté. Nous sommes un pays en voie de développement, nous avons un retard considérable à rattraper mais cela ne veut dire aucunement que nous sommes un cas désepéré.

Je ne comprendrais jamais cette tendance pessimiste au lieu d'évaluer l'état des lieux au regard de ce qui a été accompli et de ce qu'on doit faire, les lacunes, les failles, les manquements sont à prévoir dans un état miné par toute sorte de maux. Un redressement reste toutefois possible, se relever après plus d'un demi siècle de laisser aller de corruption tout azimut n'est pas une mission impossible et puis il y a des tâches de lumière ici et là, tout n'est pas sombre.

Nous avons assez d'énergie, de cadre qualifié, de perspective pour pouvoir pallier à toutes ces carences. Il faut de la volonté politique, il faut une culture de citoyenneté, il nous faut une feuille de route et un esprit positif surtout.

Nous devons cesser la politique démissionnaire et se renvoyer la balle, l'Algérie est un pays très jeune et faire face aux multiples défis invoque de croire dans son devenir..

D'abord, prendre la peine de relativiser, nous avons des générations à éduquer et des jeunes pousses prêts à s'engager, il leur faut encouragement et une bonne dose de "Allons-y, tout est possible".

Faire de l'opposition gratuite et s'obstiner à clamer que le bateau coule sans que cela soit vrai est d'une lâcheté  et déshonore ses auteurs.

Nous devons travailler inlassablement sans jamais baisser les bras, notre pays est une partie de la belle mosaïque du monde musulman, nous avons le pouvoir de changer la donne tant que nous gardons dans notre viseur le but "Rétablir l'ordre et la loi et employer tout notre génie pour nous relever et être un plus."