La joie des retrouvailles fut courte, le comte Doggen devait mener une contre-offensive pour fortifier son comté contre les incursions Celtes et libérer la princesse Chamss. Il avait rassemblé ses gens et leur avait promis de mettre fin à la terreur des barbares :

"Mais vous devez m'aider dans mon combat, nous devons resserrer les rangs et gérer au mieux nos affaires tout en veillant à notre sécurité à tous."

Les avait-il harangué. Il avait reçut le lord de Cornouialles aussitôt et avait pris fait des évènements passés :

-Depuis votre départ, nous n'avons pas eu une journée de repos, le meneur de ces barbares distribuait ses hommes sur tout le pourtour du comté et après un séjour de plusieurs mois au coeur de nos forêts, ils connaissent bien la région maintenant et leur retraite est rapide.

Le recevant dans la grande salle de hallebardes, endroit où le comte exposait les principales armes acquises au cours des siècles par sa lignée, l'écho de leurs voix se répercutait  sur les parois revêtus de pierres imposantes.

Nous ne pouvons tolérer de pareil agissement criminel, on doit s'organiser et leur interdire l'accès à notre littoral, expliqua William Doggen.

-Comment ? Nous n'avons pas assez d'homme et de bateaux, je vous le rappelle, répliqua le lord.

Le comte le savait :

-Nous devons mettre à contribution la force navale royale, Cornouialles est une partie précieuse du royaume, pour le moment je m'attends à ce que le chef des barbares nous envoie ses exigences, n'oublions pas que nous détenons six de ses hommes.

-Certes, je crois que nous devons alerter d'abord le prince régent car nous devons nous attendre à d'autres campagnes agressives de la part de ces sauvages. Fit lord Digfie.