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الأحد, 20 تشرين2/نوفمبر 2022 10:51

Si Mokhtar Aniba tel que je l’ai connu.

كتبه  Par M. Messaoud Boudjenoun
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J’ai connu le regretté Mokhtar Aniba au début des années quatre-vingt alors que nous collaborions tous deux dans la presse de l’époque, la seule et unique, faute d’une presse à la vision civilisationnelle islamique. Il est vrai que je le connaissais de réputation. Je savais qu’il faisait partie des fondateurs de l’association El-Qiyyâm (Les Valeurs), une association qui avait vu le jour après l’indépendance du pays et qui avait pour buts de faire connaître l’Islam et d’agir pour faire recouvrir à l’algérien sa personnalité arabo-musulmane que le colonialisme avait voulu effacé en 132 ans d’occupation. Hélas, cette association ne tarda pas à être dissoute en 1966 après avoir envoyé un message à l’ex président égyptien Abdenasser pour lui demander de sursoir à l’exécution du regretté Sayyid Qotb.

Nous étions engagés alors tous les deux dans l’écriture de livres et d’opuscules de vulgarisation de l’Islam et de réponses à certaines questions et certains problèmes qui se posaient alors aux jeunes générations avides de connaître l’Islam, mais privés de 

moyens de connaissance. Pour ce faire, si Mokhtar a publié quatre opuscules à compte d’auteur traitant de thèmes visant à faire connaître l’Islam aux jeunes et à répondre à des problèmes de l’heure. Ces livres sont : l’Islam et les droits de l’homme », « l’Islam et les droits de la femme », « Pour une saine conception du jeûne » et «Le mal du siècle (le sida) vu par l’Islam ». Il a eu l’amabilité de m’offrir ses brochures.

Par la suite, et après qu’un hebdomadaire à vocation islamique, en l’occurrence l’Eveil, fut lancé par un groupe de journalistes venus de divers médias publics et dans lequel j’ai eu 

l’honneur de collaborer, si Mokhtar devint lui aussi un fidèle collaborateur de notre journal en l’alimentant chaque semaine avec un article où il traitait des problèmes de la Oumma islamique. Il en fut de même dans l’hebdomadaire « El-Manar » que nous avons lancé au début des années quatre-vingt-dix avec un groupe d’amis. Si Mokhtar fut un de nos collaborateurs les plus fidèles. Il venait en personne malgré son âge, nous apporter son article écrit et saisi.  Il a toujours répondu présent à nos sollicitations.

Diplomate de formation, ayant une double culture, il s’est toujourspréoccupé des problèmes et des difficultés que vit la Oumma islamique face à ses adversaires qui ne veulent pas qu’elle reprenne sa place naturelle dans le concert des nations. Après la disparition prématurée de ces hebdomadaires, j’ai continué à voir si Mokhtar de temps à autre en lui rendant visite chez lui sur les hauteurs d’El-Biar. Le 27 septembre 2002, j’ai appris par l’intermédiaire de sa fille notre sœur Afaf qui, soit dit en passant, a pris la relève de son père, le décès de si Mokhtar Allah yerrahmou.

Il nous laisse le souvenir d’un homme très pieux, profondément attaché aux 

traditions de l’Islam, jaloux de sa personnalité arabo-islamique malgré sa grande connaissance de la langue française et de sa culture, nationaliste jusqu’au bout des doigts et ayant une vision à l’échelle du monde musulman. Qu’Allah lui accorde Son immense miséricorde et qu’Il l’introduise dans Son vaste paradis. Amen.

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