قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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الجمعة, 07 آذار/مارس 2014 14:07

Le Christianisme, l’Islam et leurs adeptes 3/3

كتبه  Mr Djamal AD-Dine AL-Afghani
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Les Chrétiens se seraient-ils contentés, dans leur religion, d’adopter la loi de Moïse et d’imiter la conduite de Josué, fils de Nun ? Certains versets de l’Evangile se seraient-ils glissés, sans qu’on le sache, dans les prônes et les sermons prononcés en chaire par les Musulmans, ou encore une partie de ces versets aurait-elle comblé les vœux de leurs maîtres et de ceux qui répandirent la Loi, lors de leurs réunions de travail ?La Sunna d’Allah envers les deux religions aurait-elle été modifiée ? Le cours de la nature envers elle aurait-il changé ?Dans l’une et l’autre , la matière l’aurait-elle emporté sur l’esprit, ou l’esprit aurait-il trouvé un autre guide que la pensée et l’imagination ? Les pensées se seraient-elles révoltées contre l’emprise de la foi qui est leur premier maître et qui a sur elles la plus grande influence ?

Les causes manqueraient-elles aux effets, ou bien n’y aurait-il plus de rapport entre les unes et les autres ? Quoi donc pourrait enseigner aux esprits la manière de découvrir ce qui est caché et de comprendre ce qui est obscur ? Cette contradiction pourrait-elle être attribuée à des différences de race, alors que nombreux sont les adeptes des deux religions qui sont d’une même origine et d’un proche lignage ? Pourrait-elle l’être à des différences de pays, alors que parmi les uns et les autres nombreux sont ceux dont les pays présentent des caractères analogues et qui vivent dans les régions géographiques voisines ? Les Musulmans à l’époque qui suivit la venue de leur religion, n’ont-ils pas accompli des actions éblouissantes et étonnantes. Ne se trouvait-il pas parmi eux des hommes, tels les Persans, les Arabes, les Turcs, qui subjuguèrent les royaumes et établirent leur souveraineté ?

Au cours des Croisades, les Musulmans disposaient d’armes à feu semblables aux canons : les Chrétiens en étaient effrayés et n’en avaient aucune connaissance. L’Anglais sir John Malcom rapporte dans son Histoire de la Perse que Mahmoud al-Ghaznaoui combattait les idolâtres de l’Inde avec des canons qui furent la cause de leur défaite en l’en 400 de l’Hégire, époque à laquelle les Chrétiens ignoraient tout de ces armes.

Par quelle bonne fortune les Chrétiens furent-ils guidés et conduits à se doter de ce que leur religion ne leur prescrivait pas ? Par quel coup du sort les Musulmans, au contraire, se laissèrent-ils distancer dans un domaine où leur religion leur faisait une obligation primordiale d’agir ? C’est là un sujet de stupeur et d’étonnement ! Une telle contradiction, pense-t-on, doit avoir des causes. C’est vrai, mais les exposer en détails serait long. Nous nous bornerons à les résumer de la manière suivante :

Le Christianisme s’est répandu et s’est généralisé en Europe, par l’intermédiaire des Romains. Ces derniers avaient alors des croyances, une littérature, des habitudes et des coutumes, héritage de leurs religions antérieures, de leurs sciences et de leurs lois premières. Lorsque le christianisme vint à eux, il accepta pacifiquement leurs coutumes et leur façon de penser et les gagna en persuadant et convainquant les esprits, non en employant la rigueur et la force. Il fut telle une broderie ajoutée à leur toge et ne leur ravit pas l’héritage de leurs ancêtres. D’autre part, les pages de l’Evangile appelant à la paix ne furent pas dans les premiers temps divulguées dans le peuple ; elles restèrent l’apanage des chefs spirituels. Par la suite, lorsque les pontifes romains se mirent à légiférer, qu’ils décrétèrent la croisade et la prêchèrent au nom de la religion, cette prédication se mêla aux dogmes dans les esprits, prit la valeur d’un principe, et, en conséquence, les dogmes chrétiens se trouvèrent dénaturés en Europe. Les Chrétiens se divisèrent en sectes, adoptèrent des systèmes qui disputaient à la religion son pouvoir et revinrent aux principes légués par leurs ancêtres : ils développèrent l’étude de nombreuses sciences dont ils étendirent le domaine et ils excellèrent tout autant dans l’art militaire et l’invention des armes offensives, que dans les autres arts.

Quant aux Musulmans, dès la naissance de leur religion, ils acquirent ce que l’on sait, ils concoururent à tous les perfectionnements de l’art de la guerre, eurent leur part de gloire militaire et devancèrent même toutes les autres communautés religieuses dans les arts militaires et les sciences du combat et de la guerre. Mais après tout cela des hommes apparurent parmi eux qui, sous le manteau de la religion, innovèrent en ce domaine, mêlèrent aux sources de la religion ce qui leur était étranger. La doctrine du djabr se répandit, s’implanta dans les esprits et se mêla aux âmes si intimement qu’elle les détourna de toute action.

Ajoutez à cela les théoris de Zanadika introduites entre le troisième et le quatrième siècles, les inventions des Sophistes qui nient les manifestations de l’existence, ne voyant en elles qu’apparences saisies par les regards et non réalités évidentes, et les hadiths fabriqués par des faussaires qui les attribuèrent au Prophète et les incorporèrent dans les recueils alors qu’ils portaient en eux un poison mortel pour l’esprit démulation. Ce que les esprits en retinrent eut pour conséquence d’affaiblirles volontés et d’amolir les fermetés. Dès lors, les recherches des hommes restés attachés à la Vérité, leurs efforts pour discerner le Vrai du Faux n’eurent aucune influence sur la masse, surtout après que l’enseignement eut périclité et que les sources de la religion de Vérité, objet de l’apostolat du Prophète et de ses compagnons furent enseignés d’une manière défectueuse. En effet, l’étude approfondie de la religion demeura confinée dans des cercles privés et parmi des groupes de faible importance. Telle est, peut-être, la cause de la stagnation des Musulmans, voire celle de leur recul dont nous demandons à Dieu de nous délivrer des souffrances qu’il nous fait endurer aujourd’hui.

Cependant, ces innovations, qui recouvrent la religion et détournent les cœurs de l’observer, ont beau former un voile épais, il y a entre elles et les croyances orthodoxes que les Musulmans n’ont absolument pas condamnées, une lutte constante et une bataille incessante. Cette lutte entre le Vrai et le faux est semblable à celle que se livrent la maladie et les forces vives de la nature. Or, étant donné que la religion de Vérité est la première religion dont Dieu a teinté leurs âmes et que son éclat ne cesse de briller dans leurs cœurs au milieu des nuages passagers, il faudra bien qu’un jour  sa lumière s’élève, se répande et dissipe les nuées qui assombrissent l’horizon. Tant que le Coran sera lu par les Musulmans, lui qui est leur Livre révélé et leur guide juste, lui qui leur ordonne de protéger leur intégrité, de défendre leur souveraineté, de lutter contre leurs ennemis et de rechercher la puissance par tous les moyens, il ne donnera pas à ces innovations un visage et ne leur assignera pas un chemin.

Quant à nous, nous ne doutons pas que les Musulmans ne reviennent à l’état qui était le leur à l’origine, et qu’ils ne récupèrent avec le temps ce que le temps leur a ravi. Alors ils devanceront les non-Musulmans dans les sciences de la guerre, du combat et de l’offensive, pour sauvegarder leurs droits et épargner à eux-mêmes, l’humiliation et, à la religion, l’abandon. Et c’est à Dieu qu’appartient la fin des choses.

Traduction française : Marcel Colombe.

Extrait de la Revue « Orient » n° 21, 1er trimestre 1962.(pp.87 à 97)-114, Champs-Elysées-Paris VIIIème.

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