Tout à commencé par une conversation anodine entre moi et un diplomate Occidental :
-Nous avons eu en Arabie Séoudite une interdiction de conduite pour la femme selon une lecture vraiment bizarre.
-Que voulez-dire ?
-Eh bien! La musulmane montait à cheval et se déplacait libre du temps du prophète Mohamed Alayhi assalat wa Assalam donc pourquoi les savants religieux Séoudiens ont interdits à la femme Séoudienne de conduire une voiture et d'y aller avec à l'hôpital ou à l'université ?Je ne comprends vraiment pas ce qui les motive.
Le diplomate Occidental s'était contenter de sourire.
-Autre chose, souvenez-vous de la prêche d'un imam de la Mecque si j'ai bonne mémoire qui a apostasié les Iraniens juste parce qu'ils suivent une école de l'ijtihad religieux tout à fait différente de celle des Séoudiens, vous devez admettre là que cette apostasie clamé par un tel personnage a une teneur politique plus que religieuse ?
A nouveau, un sourire du monsieur diplomate :
-Autre chose, depuis quand l'extrémisme religieux sévit dans le Sahel? Depuis qu'un certain Ben Laden est passé par les montagnes de Tora Bora de l'Afghanistan, c'est étrange que des pays tranquilles comme le Niger le Mali et le Burkina Faso et maintenant le Kenya et un peu avant le Nigéria connaisse ce phénomène d'extrémisme religieux.
-Je le conviens Madame, mais sur le terrain nous avons de grave problèmes de corruption et des clans au pouvoir qui ne veulent pas lâcher prise, m'avait-il fait remarquer.
-Justement la corruption est un fléau alimenté par vous les Occidentaux avec une politique de tutelle qui fait qu'un lavage de cerveau intelligement mené par ISIS et ses relais locaux nous obtenons un résultat accablant : des massacres, un déplacement monstre de civil abandonné à leur sort par une communauté internationale hypocrite quant au cas du Congo...je pense que le découpage colonial des frontières est la principale cause de destabilisation du pays sans compter les maux devenus ordinaires du quotidien corruption, pauvreté, une inégalité criante alors que tous les Congolais aspirent à un état de droit.