قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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الإثنين, 01 حزيران/يونيو 2020 09:47

Extrait du livre "Dans l'oeil du cyclone"

كتبه  Par Kurt Waldheim
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Chapitre XI

CARTER ET LES OTAGES

La crise des otages américains en Iran me permit de coopérer étroitement avec le président Carter. J'avais vécu à Téhéran au cours des trois premiers jours de 1980 une aventure inquiétante et apparement inutile ; j'étais rentré à New York le 4 janvier, avec l'impression d'avoir été absent pendant des semaines. Je ne me doutais pas que cette affaire allait encore durer treize mois. Dans le cadre familier et rassurant du siège de l'ONU, je fis le bilan de l'épreuve que je venais de traverser. Je n'avais pas obtenu la libération des otages, ce qui était bien sûr tout à fait décourageant. Bani Sadr et Ghotbzadeh, deux des seuls responsables laïcs de l'Iran, avaient certes cherché à négocier sérieusement, mais leurs efforts avaient été systématiquement torpillés. Le fanatisme révolutionnaire de la rue et des étudiants, les rivalités impitoyables au sein d'un pouvoir divisé, la haine profonde contre les Etats-Unis, cet ennemi implacable, étaient autant d'obstacles difficiles à surmonter. L'Iran n'était tout simplement pas prêt à prendre une décision, encore moins à accepter un compromis sur cette affaire.

J'entendis quelques critiques sur ma mission : je n'avais abouti à rien, les otages restaient prisonniers. Pourquoi y être allé ? Tout cela me parut dérisoire. Je savais parfaitement avant de partir que je ne pouvais espèrer revenir dans mon avion plein d'otages libérés. L'alternative était d'une autre nature : j'aurais pu rester à New York et me contenter d'échanges diplomatiques ou alors, je pouvais prendre le risque personnel et politique de me rendre sur le terrain afin de tenter de découvrir la faille qui permettrait d'amorcer une solution. On m'avait fait confiance et j'avais choisi cette dernière solution parce que j'estimais que la dignité de ma fonction l'exigeait.

Grâce à mon voyage, on pouvait mieux apprécier la situation. Je m'étais familiarisé avec la psychologie nationale de l'Iran révolutionnaire et l'attitude de ses dirigeants, avec le chaos et la confusion qui régnaient à Téhéran, avec la position précaire des autorités civiles, avec la lutte incessante pour le pouvoir. Je n'étais pas revenu les mains vides et le résultat de ma visite allait servir de point de départ au douloureux et laborieux processus qui allait s'engager. Si l'on voulait faire bouger les Iraniens, il fallait que l'arrivée d'une commission d'enquête sur leurs griefs précède la libération des otages et il me fallait convaincre les Américains que c'était là le seul moyen de débloquer la situation.

 

Extrait du livre de Kurt Waldheim "Dans l'oeil du cyclone"Editions Alain Moreau1985, page 247-248.

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