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Tuesday, 09 March 2021 06:07

Santa Monica et le ciel de Dieu 2/2

Written by  Afaf Aniba
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 Descendant une pente, je me retrouvais directement sur le sable de la plage, il n y avait presque personne, un vent fort sévissait les vagues de l'océan Indien étaient agités.

Pendant un moment je m'oubliais complètement, mentalement j'étais seule. Approchant de la vague qui venait mourir à mes pieds, mes souliers mouillés et taché de sable, je réalisais le bienfait de Allah, je m'adressais en mon for intérieur "Allah Akbar! Tu es le plus grand le plus bon et le plus beau dans l'absolu, ta créature Afaf te remercie du fond du coeur, tu m'as permis d'être debout ici après tant d'années. Moi qui s'est arrêté avec mon père Allah Yrahmou sur une plage de Jawa et on a regardé ensemble l'océan Indien. Yah ya Rab que te dire ? Du fond du coeur je t'exprime ma gratitude."

-Afaf tu viens, on repars. M'avait alerté Sara.

Je me détournais et je repartais avec le groupe.

Je me suis lontemps amusée, on a cherché un restaurant dans le rayon de notre hôtel, on n'a pas trouvé et celui où on est entré était fermé et s'apprêtait à ouvrir tard.

Enfin dans un mall on trouva un selfservice tenu par des Latinos, je choisissais deux plats et on est monté mangés tranquillement au premier étage.

Sara me voyait silencieuse :

Afaf cela va bien ?

Je hochais la tête.

Ma soeur Jordanienne avait sourit :

-Généralement tu es bavardes comme une pie, tu es bien silencieuse ce soir.

-C'est la fatigue et je suis en train de réfléchir aux questions de demain que je dois poser au directeur du Council on Islamic Education, je lui répondais avec un sourire.

Après le dîner, on est rentrés harrassés pourtant moi je veillais à écrire mes impressions et je notais ceci :

Un membre de la délégation qui se dit musulman pratiquant a trouvé un plaisir évident à se faire couper les cheveux par une coiffeuse puisque les salons de coiffures en Amérique sont mixtes. Mon Dieu c'est un monsieur qui se  dit croyant pratiquant et  à la première occasion il déroge au code moral de sa foi dés qu'il est loin de son territoire."

Puis j'éteignais ma lampe de bureau, un dernier regard de ma fenêtre "Los-Angeles, Santa Monica bonne nuit."

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