La jeune femme se dirigeant vers la salle d'attente, prit place et mettant ses écouteurs  grâce à un transfert des voix sur son mobile, elle put traduire l'échange des propos des voyageurs Chinois et fut surprise d'apprendre que les passagers Chinois silencieux durant tout le voyage avait laissé libre cours à leurs craintes de retrouver les leurs avec les mains vides, et une possibilité de non retour pour quelques-uns d'eux au Kenya et pour cause le gouvernement Kenyan avait restreint certaines activités de la communauté Chinoise dans son pays.

  Un monsieur d'un certain âge d'une voix lasse leur avait fait remarquer "Quant à moi, je me fais du souci pour un long séjour chez moi sans aucune possibilité de liberté, au moins en Afrique on n'est pas surveillé."  A cet aveu spontané, les voix s'étaient tus peut-être effrayé par l'audace du passager âgé.

Elle retranscrit fidèlement les propos.

Une fois dans l'avion, Hanan apprit que dans 4h, elle arriverait à sa première destination. Une fois de plus le passager voisin avait changé, une jeune femme Chinoise était venu prendre la place du voyageur Hollandais.

Survolant le Hunan, la jeune femme se pencha à travers son hublot pour contempler le magnifique paysage au loin la montagne Tianmen, soudain le commandant de bord annonça aux voyageurs qu'ils étaient à une altitude de 10 milles mètres et qu'au dessous- d'eux le parc national de Zhangjiajie. Elle prit des instantanées, tout en prenant des notes.

Un déjeuner consistant leur fut servit, réglant sa montre pour l'éveiller, elle s'endormit.

En s'éveillant, elle vérifia le trajet sur le monitor, elle comprit qu'elle allait arriver en début de soirée à Beijing. Les voyageurs s'agitaient autour d'elle, dans une quarantaine de minutes ce sera la fin  d'un long voyage.

Rangeant caméra et calepin électronique, elle se détendit dans son siège.