Le président sortant sentit une immense tristesse en voyant Nour Kodssi ranger son bureau dans les caissons, elle le faisait bravement dissimulant son chagrin.

-Nour tu n'es pas obligée de me suivre, tu as une excellente carrière devant toi, pourquoi t'acharner à lier ton sort à mon destin politique ?

Elle se tourna vers le président et fit :

-Vous savez Monsieur je suis en colère contre vous, votre discours du 6 janvier m'a profondément déplu, nous avons une Amérique divisée aujourd'hui, il ne fallait pas du tout menacer M. Pence, elle s'interrompit un sanglot dans la voix "Mike Pence a été l'un de vos hommes les plus fidèles comment avez-vous oser déchainer vos partisans contre lui ? Comment Mon Dieu?"

Il ne lui répondit pas, essuyant ses larmes, elle reprit le ton ferme : "Mais je vous "suivrez où vous irez car je sais que votre cause est juste.

Il eut un sourire, elle était la seule à le braver en lui parlant sans détour mais il avait une certitude qui le raffermissait "Nour était un roc sur lequel il pouvait compter" elle ne l'avait jamais trahi ni critiqué publiquement. 

-Bien, à ton aise.

-Viens, j'ai besoin de ton conseil sur la politique extérieur,