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Tuesday, 04 May 2021 02:49

Ayam de Nassérah Nazareth 41

Written by  Afaf Aniba
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Le téléphone cellulaire en main il composa le n° de Jawad, à l’étude de celui-ci on lui indiqua que le maître était absent :

- Donnez lui ce n° et dites lui de nous y joindre le plus tôt possible. Leur recommandât-il. Dans la chambre à coucher, il trouva Rajâa Miwâal assise. Saluant le mari de Ayam, elle chuchota :

- Vous pouvez la réveiller, elle a bien dormi.

Il dit d’une voix paisible :

- Chérie je suis de retour.

Les paupières de sa femme s’entrouvrirent lentement, découvrant la sagacité du regard :- Est-ce que cela va bien ?

Elle acquiesça en silence, il lui raconta les derniers faits. Ne remuant pas, elle n’eut aucune réaction étonné, il s’enquit :

- Qu’as tu ?

Un silence s’inséra entre eux, la physionomie indéchiffrable Ayam paraissait ailleurs, Wael décida rapidement :

- Je vais m’excuser auprès de notre visiteur, il écourtera sa visite et je serais à toi.

- Une minute. Objectat-elle en se dressant sur son séant, on ne sait jamais ce qui peut se produire. Remet à monsieur Nidock le chèque de Hook .

- OK.

Il regagna assez vite la pièce, Ayam s’étant levé observait un silence tourmenté.

- Et maintenant si tu me dis ce que tu as ? Fit-il en la faisant pivoter sur elle-même doucement, recevant le regard anxieux de son mari, elle voulut sourire :

- Je me suis réveillée avec un pressentiment.

- Un pressentiment. Répétat-il.

- Oui, un autre malheur va survenir.

- Ayam ! Protesta Samed. Ne dramatise pas.

- Voyons as-tu oublié que Dieu avertit le cœur d’un croyant ? !Répliqua sa femme, puis sautant du coq à l’âne, elle dit :- Malek Khathâr ne nous a pas donné signe de vie depuis plus d’une semaine, n’est-ce pas que cela est bizarre ?

- En effet. Concéda son mari. Seulement au début de cette semaine, l’un des hommes de son groupe m’a dit que leur bureau d’études a été chargé d’un projet de conception d’un barrage en Jordanie, il devrait être en déplacement, sinon il nous aurait manifesté ses sympathies.

- Quand ces messieurs Américains arrivent ?

- Ne te fais aucun souci à ce propos, à nous trois Oum Aïcha, Souad et moi sommes capable de nous débrouiller pour faire de ces 24H un séjour mémorable qu’ils ne seront pas prêts d’oublier.

Le ton songeur, elle fit :- John Badr a fait un excellent travail.

La débarrassant de ses béquilles, il l’aida à retourner au lit :

- Cette épreuve que nous traversons ensemble m’a renforcé dans ma conviction, nous sommes des individus mais notre bataille est aussi redoutable que celle de la guerre de 48, à nous seuls qu’allons nous faire ? C’est à ce défi que l’avenir est censé nous répondre. L’histoire se fait et ne se défait pas et ce qui doit nous importer aujourd’hui, c’est notre aptitude à résister jusqu’au bout. Déclara Wael. Un silence suivit ses paroles. Immobile, elle contemplait par la fenêtre le coucher du soleil, installé à côté d’elle il examinait son visage. Tout à coup, elle sursauta violemment :

- O Mon Dieu Rajâa est encore ici, la nuit tombe elle doit rentrer chez elle .

- Doucement. Fit-il. Je la conduirai à l’arrêt du bus .

- Quelle heure est-il ?

- Dans une demie-heure ce sera le couvre-feu, j’espère pouvoir être de retour à temps. Dit-il .

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