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Monday, 14 September 2020 09:45

La solidarité trop oubliée

Written by  Afaf Aniba
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Un jour lointain, une soeur Libanaise m'avait confiée :"A chaque fois qu'un raid Israélien frappe mon pays, je me sens en colère, je ne peux accepter moralement de subir sans pouvoir se défendre!"

En 2006, quand le Hezbollah a pris sur lui l'initiative d'attaquer, c'est tout le monde qui s'en est pris à son esprit aventuriste !

Une fois encore, et au regard d'un quotidien aux milles maux, on se sent les mains liés et cela est intolérable. La solidarité doit être agissante sinon à quoi bon signer une pétition ou retweeter un message ? Et puis il faut aussi remettre en cause une culture de l'indifférence "Ce n'est pas à moi de me faire du souci pour ces gens là, parce que moi je n'ai trouvé personne quand j'en avais besoin!!"

Doit-on à chaque fois rappeler que pour être un bon croyant nous devons aider et venir au secours  des personnes en détresse ? Pourquoi l'esprit d'humanisme est complétement occulté en faveur d'une solidarité calculé ?

Le politique empoisonne tout ce qui se doit se faire en matière d'aide et de soutien. Nous sommes à chaque fois appelé à manifester notre sentiment du partage juste pour satisfaire une image, une réputation. Nos frères et soeurs Rohingyas ou du Turkestan Oriental ne peuvent trop espérer car ils savent mieux que quinconque que nous avons fort à faire avec nos gros problèmes.

Nous laissons aux autres le soin de montrer leur largesse, et quand on se souvient de la solidarité nous ne manquons pas d'immortaliser l'évènement sur instagram, c'est relever une fois de plus notre hypocrisie.

Il y a un épisode que Hillary Clinton a bien fait de mentionner dans son livre "Il faut tout un village pour élever un enfant", celui de son père qui l'emmenait avec ses frères de l'autre côté de la barrière sociale pour constater par eux-même la chance qu'ils avaient de vivre dans une famille aisée. Quand va t-on réaliser les bienfaits de notre existence pour donner un peu de nous-même aux autres qui en ont  tant besoin ? Ou doit-on enseigner le bénévolat solidaire dés le jeune âge ? A mon humble avis, il faut y réfléchir sérieusement.

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