(function(i,s,o,g,r,a,m){i['GoogleAnalyticsObject']=r;i[r]=i[r]||function(){ (i[r].q=i[r].q||[]).push(arguments)},i[r].l=1*new Date();a=s.createElement(o), m=s.getElementsByTagName(o)[0];a.async=1;a.src=g;m.parentNode.insertBefore(a,m) })(window,document,'script','//www.google-analytics.com/analytics.js','ga'); ga('create', 'UA-60345151-1', 'auto'); ga('send', 'pageview');
Print this page
Saturday, 17 April 2021 03:18

Ayam de Nassérah Nazareth 24

Written by  Afaf Aniba
Rate this item
(0 votes)

8

A la ferme , Ougev donnant congé à tout le monde, retint dans la salle de séjour Wael Samed et Elias Jawad, Oum Aïcha en se retirant perçut la sonnette du téléphone, en décrochant, elle identifia immédiatement la voix de sa protégée :- Comment vas-tu mon enfant ? Fit-elle la voix tremblante d'émotion.

- Ne te tourmente pas mère, je suis sur le point de rentrer, passe-moi s'il te plaît Wael ?

Revenant dans la salle de séjour, elle prévint le maître des céans, il s'empressa de prendre à la communication :- Chérie est ce que tout va bien ?

- Dieu merci oui, le Pr. Jandal viens de m'autoriser de rentrer.

A contrecœur, il dit:- Tu ne peux pas venir, pas avant que je n'obtienne un laissez-passer à ton nom .

Poussant une exclamation de déconvenue, sa femme fit :

- Nous sommes donc réellement intégrés à une zone fermée ?

-Hélas oui ! Fit son mari le cœur lourd. Nous n'avons plus le droit de nous déplacer hors d'un rayon de 1 km, je te promet de faire vite.

Un silence se fit à l'autre bout du fil :

- Ayam. Fit doucement Wael. Nous devrions prendre notre mal en patience, nous n’avons pas d’autre alternative .

- Bien. Fit d’une voix résignée sa femme. Veille à ce que Jackobson vienne à la ferme le plus tôt possible, ce que nous avons entrepris de faire doit être maintenu en dépit de tout, au revoir Wael.

Soudain la voix de Jawad résonna à quelques pas de lui :- Wael tu devrais venir.

Se ressaisissant, il retourna dans la salle de séjour, peu de temps après il accompagna Ougev à son véhicule :

- Je passerai demain prendre les dires de madame Samed, à quelle clinique a-t-elle été admise?

-A Jakob Ben Ami. Lui répondit Samed, le policier militaire parti. La ferme semblait tout à coup déserte et infiniment triste, Oum Aïcha qui les guettait dans le vestibule de l'entrée fit :

- Je vous sers à dîner, maître Jawad passez la nuit ici, il est deux heures du matin passé, j'ai pris sur moi la liberté de prévenir madame votre épouse.

Harassés, les deux hommes s’écroulèrent sur un banc :

- Vous avez bien fait mère Aïcha, allez vous reposer à présent.

Read 817 times Last modified on Saturday, 17 April 2021 04:25