Les grands volets ouvert ne pouvaient livrer l’intérieur, il fallait l’oeil d’une caméra rapprochante, il le fit et eut un résultat mitigé : Les deux épées étaient bien là mais impossible de les détailler. Comment savoir leur origine et les inscriptions dessus s’il y en avaient bien sûr ?
Pénétrer la grande salle de bal était quasiment impossible, attendre et voir, il était impatient d’aller de l’avant. Les trois mois de stage sont un délai défini et il devait trouver un moyen pour regarder de prés les armes. Il prit plusieurs instantanés et redescendit. Au dîner ce jour là, sa femme releva son air absent :
-A quoi penses-tu ? Lui-demanda t-elle une fois seuls.
-Je veux faire un saut en ville, lui annonça–t-il
-Eh bien ! Ne me dis pas que tu t’ennuis ici ?
-Oh non ! C’est juste pour connaître mieux les environs, comment a été ta journée ? Lui dit-il en détournant le cours de la conversation.
Le lendemain, la première chose qu’il fit, voir le temps. La tempête était derrière eux et le ciel s’éclaircissait.
-Il y a demain, le ravitaillement, si vous voulez vous pouvez partir avec, lui répondit la directrice.
-A quelle heure ?
-Vers huit heures et demi.
-Bien, j’y serais. J’embarque à notre débarcadère ou à un autre endroit ?
-C’est juste derrière le château de quatre cent mètre, fit la dame.
A Betoumi, Frantz développa les photos de la veille en spécifiant à l’employé :
-Agrandissez les et surtout ce coin.
-Bien.
Une fois en possession des agrandissements, il s’attabla à un café et commanda une boisson chaude. Les deux hommes du ravitaillement n’avaient échangés avec lui qu’un vague bonjour. “On se méfie”se dit-il. De l’autre côté de la vitre, la neige s’était remise à tomber, il posa devant lui les quatres photos. Prenant une loupe, il se mit à revoir la surface cm par cm. Troublé, il reconnut l’emplacement de l’inscription mystérieuse sur l’épée du haut.