
Mais chose vraiment étrange, l’écriture enfin lisible était écrite à l’envers alors qu’il se souvenait très bien comment elle était écrite correctement, ciselé soigneusement sur le revers de l’épée. Il tenta un nouveau grossissement, même constat :”Se peut-il qu’il s’agit là d’une autre épée et pourtant ce sont les mêmes lettres que l’épée que j’ai relevé sur le pont Charles III!”Se dit-il.
Soudain, il eut un éclair “Oui ! Il s’agit de l’épée jumelle de la première, les inscriptions se complètent en les mettant ‘l’un contre l’autre!’
En retrouvant Djaïna ce soir là, celle-ci lui fit remarquer :
-Qu’as-tu tu parais tout autre après cette visite à Betoumi ?
Il porta son regard sur sa femme et pendant un instant il fut tenté de tout lui révéler mais il dû vite y renoncer, c’était la tourmenter inutilement et elle devait se concentrer sur son stage l’esprit libre.
-Betoumi m’a rappelé le monde que nous avons laissé derrière nous, lui dit-il.
Sa femme sourit :
-Je croyais que tu appréciais le séjour ici, fit-elle.
-Mais je l’apprécie, s’empressa t-il de dire.
-Ce n’est pas vraiment évident depuis un bon moment, commenta la jeune femme.
Jetant un regard par la grande fenêtre qui faisait face aux fauteuils de velours rembourrés où ils étaient assis tous deux, il dit :
-Le ciel est noir de nuage, nous aurons à nouveau une tempête de neige.
-Que dirais-tu Frantz si on sort après le dîner, j’aime affronter la tempête et puis on ne risque pas de se perdre, l’île n’est pas étendue, proposa Djaïna.
-Oui, pourquoi pas ? Lui répondit-il et se levant, il tint sa main :
-Viens l’heure du dîner a sonné.