
Ils avaient prévenus le notaire qu’ils étaient en route vers la seconde maison.En quittant les faubourgs de la ville Mayoki, s’offrait à leurs yeux des étendues vertes, prairies et collines se succédaient et la route n’étant pas une autoroute réservait aux visiteurs des coins charmants comme des petits ponts qui enjambaient des ruisseaux ou une rivière. La circulation fluide et les arrêts rares permirent aux jeunes gens d’atteindre la côte bleu et bientôt les falaises de Betin apparurent au loin.
-Vois, fit Wael, nous allons grimper maintenant et c’est à une certaine altitude que nous allons rencontrer le virage difficile où a eu lieu l’accident de père.
Samrâa avait devant elle une route qui serpentait entre des rochers imposants dans une ascension continu. Plus la voiture de location avançait plus le panorama sur la mer se dégageait.
-N’est-ce pas bizarre que le prétendu petit-fils de Mayssâa Ajmi habitait à une distance relativement proche de son adresse et elle n’en savait rien, fit brusquement Wael.
-Si, fit sa soeur je ne sais que penser ou dire ? Pourquoi cet homme a choisi notre père précisément pour ce legs et pourquoi papa n’en n’a pas voulu ?
-Beaucoup de question en perspective et il leur faut des réponses ! Ah nous y voilà! Vois je dois ralentir pour garder en main le volant, annonça Wael.
Ils étaient parvenus au tournant dangereux, l’endroit étaient bordés de part et d’autres de grands arbres.