-A Mayoki! Répéta incrédule Wael.
-Oui, fit la jeune fille. En visite à la maison familial, le jeune homme était venu avec l’aîné de ses enfants qu’il avait laissé avec sa grand-mère pour entendre le compte rendu de sa soeur.
-Parce que tu penses Mayssâa Ajmi est encore vivante, fit-il observer.
-Vivante ou morte on doit le savoir, et puis cette ville est à quelque distance du village où est bâtie la seconde maison, pourquoi ne pas pousser jusque là après notre visite ? Suggéra Samrâa.
-Oui pourquoi pas, fit-il songeur et quand veux-tu qu’on voit la seconde maison ?
-A toi de décider selon ton agenda professionnel, moi je suis disponible en tout temps.
Un temps de silence puis il déclara :
-Ce sera pour samedi prochain, préviens le notaire et je passerai te prendre tôt le matin vers six heures et demi.
-D’accords, je dois par ailleurs penser à justifier cette visite à maman, fit pensive Samrâa.
-Tu pourras lui dire tout simplement qu’une visite est nécessaire puisque ce bien immobilier ne fait plus partie de nos possessions…
Après le départ de son frère, la jeune fille eut une idée. Elle prit l’annuaire téléphonique et chercha le nom de la première épouse de l’oncle cadet. Il y avait plusieurs Ajmi, seul un attira son attention, il comportait la première lettre du prénom Mayssâa et le nom. Relevant le numéro de téléphone, elle résolut de l’appeler le lendemain matin.
