Tales Nouvelles

La seconde maison 18

Par Afaf Aniba

-Si il n’est pas mort, le testament n’est pas valide Samrâa.

La jeune fille hocha la tête sans rien dire. Avant de quitter la vieille gouvernante, elle demanda le nom et prénom de la première épouse de l’oncle cadet. Faisant un effort de mémoire, madame Mouna fit enfin :

-Mayssâa Ajmi !

Munie de cette identité, Samrâa interrogea encore :

-Où a eu lieu le mariage de cet oncle, Madame Mouna ?

-A vrai dire je ne le sais pas mais je présume qu’il s’est marié dans la région où il accomplissait son service nationale, à Masqatti.

Une fois sur le chemin du retour, Samrâa se dit :

-Je dois pouvoir me déplacer jusqu’à Mascatti et m’en assurer par moi-même auprès de la mairie, cela aurait été facile de le vérifier en faisant appel à l’internet mais notre pays a banni la toile géante électronique, le meilleur moyen d’espionnage comme il le proclame à chaque fois.

A la maison, la mère de Samrâa s’étonna de la décision de sa cadette :

-Mais que vas-tu faire à Mascatti ?

-Ce sera une absence d’un journée ma chère maman puisque cette ville est desservi par des trains quotidiens, j’ai appris dernièrement qu’ils ont inauguré le parc public ou des espèces rares d’orchidée sont cultivés et mis en vente, et tu sais que depuis longtemps je cherche à acquérir cette magnifique fleur pour orner notre grand jardin à l’arrière, expliqua sincère Samrâa et je vais y aller avec mon amie d’enfance Sara.

Quelque peu rassuré, la mère ne dit rien.

Sara le lendemain matin accompagnant Samrâa, fit :

-Je ne m’attendais pas du tout à ce voyage, tu es décidément une passionnée de l’horticulture !

Samrâa sourit en approuvant. Le voyage par train fut agréable, charmées par la nature verte tout au long du trajet, elles mirent pied à terre au bout d’une heure et demi.

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