
Samrâa fit malgré tout :
-Est-ce que je peux vous voir ce mercredi vers deux heures de l’après-midi ?
-Oui mais vers trois heures je serais à la maison, avez-vous notre adresse exacte ?
-J’ai besoin d’un repère et j’ai relevé votre adresse sur l’annuaire, répondit la jeune fille.
Le mardi, Samrâa dut apprendre à sa mère la visite du lendemain :
-Ya Allah ! Pourquoi visiter une maison qui ne nous appartient plus Samrâa ? S’exclama Madame Hijri
La jeune fille tenta d’amadouer sa mère :
-Il est vrai qu’elle ne fait plus partie de l’héritage mais son statut demeure obscure et le notaire qui en a la charge veut trancher quant à son devenir et nous avons notre mot à dire là-dessus.
Madame Hijri pendant un instant regarda fixement sa fille puis le ton las, elle fit :
-Bien.
Voulant faire diversion la jeune fille demanda :
-As-tu choisi l’emplacement où on doit planter nos beaux orchidées maman ?
Le visage de celle-ci s’éclaira.
Le lendemain matin, Wael annonça à sa soeur :
-Nous allons prendre l’avion comme cela nous serons de retour en fin de journée.
-Mais sur place nous aurons besoin d’une voiture ? objecta Samrâa.
-N’ai crainte, je suis responsable de l’aspect technique, as-tu du nouveau ?