-Oui, je l’ai visité deux fois, la première fois pour voir l’intérieur et la deuxième fois à la recherche d’un indice qui me révélerait un peu plus sur votre parent.
-Eh bien ?
-Cela va vous paraître insolite, il n y avait pratiquement pas de meubles, composé d’une pièce d’accueil, d’une cuisine, au rez-de chaussée il y’avait à l’étage deux chambres une un bureau bibliothèque et l’autre une chambre à coucher avec salle de bain. Tout l’ameublement consistait en un lit sommaire et une petite cuisinière électrique avec une table et une chaise, et deux armoires encastrés dans le mur, dans le bureau, j’ai relevé les traces d’une bibliothèque mais qui a été enlevé, pas de grenier ni de cave et à l’arrière un petit jardin et à cent cinquante mètre de là les falaises hautes de Penchar.
-Pas de papier ni de livre ni rien qui prouve son identité, ni vêtement ni linge ? Fit Samrâa
-Oui, rien de tout cela. L’endroit était propre pas de poussière, pour un lieu déserté par son occupant, cette propreté était inexplicable, indiqua le notaire.
-Quel est le degré de sa parenté avec mon père ?
-C’était le petit-fils d’un cousin paternel lui même fils du troisième oncle paternel de monsieur votre père.
Wael sursauta et objecta :
-Mais monsieur le troisième oncle de mon père est mort d’une méningite aigue et sa femme l’a suivie dans la tombe deux mois plus tard et ils n’avaient pas d’enfants !
