Une des problématiques de l'enseignement se résume à ceci : comment faire en sorte qu'apprendre et se former devient une vocation prisée ?

Quand je vois des parents anxieux, vivrent la période des devoirs et des examens sur des charbons ardents, je me dis qu'on ne finiras jamais avec le stress. Et cet état de fait s'en ressentent élèves et étudiants. Apprendre pour moi est synonyme de joie, du nouveau, de nouvelle perspective, ce qui est nullement le cas pour nos millions d'apprenants.

A l'ére de l'informatique et de l'internet et cette contribution de l'action associative dans la vie de tous les jours devrait faciliter la mission de nos candidats au savoir, personnellement, le verbe apprendre je le vis au quotidien et c'est un réel plaisir que d'élargir son horizon et d'approfondir sa vision des choses.

Percevoir la détresse de nos petits et de nos jeunes quand j'ai la possibilité d'échanger avec eux m'attriste. Le mot "dépassé" revient souvent sur leurs lèvres, il est vrai que les heures d'école  décourage l'émulation des uns et l'enthousiasme des autres.

Au lieu de créer et de fortifier une culture générale en prévision d'une spécialisation et encourager les élèves à choisir leur voie selon leur capacité intellectuelle et leur moyen, nous sommes confrontés à un tri et à des orientations qui font que le jeune déchante très vite.

Je ne suis pas partisane du diplôme à tout prix, il faut pouvoir donner au savoir sa place parmi nous, chercher et apprendre est passionnant et il n y a pas en vérité une fin à la faim du savoir. Nous sommes constamment invités à revoir moult évidences et réalités et s'y consacrer est une vocation en soi.