-Le prince régent se contentera de donner des ordres, c'est à nous de mener la guerre, je vais envoyer cinq éclaireurs dans différentes directions pour repèrer d'éventuel horde barbare, et j'écrirais ce matin pour une demande pressé d'appui navale et nous devrons dés aujourd'hui fortifier notre territoire, et commencer à enrôler des hommes aguerris au combat, déclara le comte.

Lord Digfier approuva tout en émettant une réserve :

-Même ceux qui ne sont pas rompus au combat, nous devrions les mettre à contribution, de mon côté je vais tenter de rallier à nous nos voisins, plus on est nombreux, mieux c'est.

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Sous la voûte de la salle attenante à l'aile privée, le comte et sa femme prirent leur déjeuner. Mangeant en silence, Margareth observait furtivement son mari :

-J'ai un mois et demi pour donner une leçon mémorable à nos voisins barbares de l'autre côté de la mer et je dois réussir, je n'ai pratiquement pas de choix.

Ajustant soigneusement sa manche longue, Margareth fit l'air mélancolique :

-En perspective, je te verrais très peu.

-Malheureusement oui, ma chère si seulement le roi pensait à conquérir le pays de ces sauvages au lieu d'aller si loin, fit l'air grave le comte.

Sa femme ne fit aucun commentaire, elle pensait à part elle-même que décidément les hommes sont fait pour la guerre.

William Doggen devant le silence de la jeune femme, la comprenanit, il avait à peine échangé avec elle quelques paroles depuis son arrivée et il devait passer le reste de la journée à inspecter le travail de ses serfs.

Souriant, il fit :

-Meg, je te promets une belle soirée.