Me dit-on toujours.
« Je ne discute pas les recommandations du Prophète Mohamed et je ne vois pas en quoi me concerne des vœux à l’occasion d’une fête païenne ! »
Pourquoi Bernard Lewis s’obstine t-il à consacrer une bonne partie de l'introduction de son livre «Middle East: A Brief History of the last 2,000 years » aux us et coutumes et de citer les commandements divins autant pour les Juifs que pour les Musulmans de se distinguer de la masse et à garder jalousement la marque d’authenticité, pour que vienne des gens d’horizons divers nous délivrait des leçons éhontées !
En tant que croyant Musulman, nous avons à faire la part du vrai de l’ivraie, imiter l’autre n’est plus ni moins qu’un flagrant complexe d’infériorité et puis se reconnaître dans les coutumes des anciens colonisateurs, c’est franchement aberrant.
Quel mal y a t-il de vivre selon ses valeurs, ses principes et sa foi ?
Je ne juge pas les autres mais que personne ne blâme ma volonté à être soi-même loin des clichés commerciaux. Fêter le nouvel an n’est plus ni moins que vendre son âme et nous devons à tout prix conserver tout notre savoir faire pour vivre paisiblement, en conformité avec les idéaux de notre foi unitaire.L’année dernière, devant une classe de terminale à la fin de l’année, un élève m’avait interpellé :
-Que symbolise la buche madame ?
-Tout simplement le prétendu tronc d’arbre sur lequel a été crucifié celui qui ressemble fortement au Prophète Issa que la paix d’Allah soit sur lui !
Bouche bée, les adolescents s’étaient regardés, eh oui ! Nous imitons sans comprendre et ceci prouve bien notre bêtise !