قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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لنكتب أحرفا من النور،quot لنستخرج كنوزا من المعرفة و الإبداع و العلم و الأفكار

Sunday, 15 July 2012 15:41

Aldjazair Frankfurt Washington VIII

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Les étapes du départ, je leur ai accordé une importance moindre que celle de ma place au milieu de deux voyageurs étrangers. .Je sortais un livre que j’avais rapporté avec moi en prévision de longues heures de vols

 

 Je plaçais mon volumineux sac sous mon siège non sans avoir fermé mon portable.

Mes deux voisins, eux aussi s’étaient installés tout en veillant, à avoir leur livre de lecture ouvert devant eux sur la tablette du

siège devant.

Pendant quelques minutes, on suivaient le mouvement des voyageurs qui entraient en file indienne, et

 l’activité souriante des stewards et hôtesses.

Quand la porte du Boeing fut fermé hermétiquement, je me disais « Que Allah nous fasse arriver sain et sauf » puis je prononçais une prière d’une voix inaudible. Je regardais ma montre, les cadrans décalés, je sus par l’entremise de l’écran principal non loin de nous et de l’écran du siège devant moi, qu’il était onze heures et quart du matin, horaire de l’Allemagne.

Attentive, j’observai le mouvement à l’intérieur de l’avion, et à l’instant où l’énorme Boeing se mit à rouler vers le tarmac, piste d’envol, je réalisai soudain que j’étais enfin vraiment en partance vers l’Amérique.

Ce départ m’a paru si long, tout a commencé six mois plus tôt, pour une personne comme moi une demie année entière pour vivre cet instant éphémère du décollage vers Washington, c’était franchement long.

Et pourtant j’étais assise dans ce vol 953 de Usa Airlines et je me devais d’être d’une endurance extraordinaire, ne pas m’endormir et noter mentalement tous les détails du vol tout en s’efforçant de faire les gestes habituelles relevait de la gageure.

Une fois l’avion à plus de milles mètres d’altitude, je notais sur mon calepin ceci :

« 

Encore sept heures et 40 minutes pour arriver à destination. Je sens déjà la fatigue alors que tout ne fait que commencer ! »

On nous servit peu de temps après des rafraichissements, en attendant le repas de midi. Je me tenais un discours intérieur, je dois surmonter les deux premières heures de vol pour pouvoir supporter le reste du voyage.

S’occuper était une chose coutumière pour moi, mon cerveau et mes mains étaient en constante activité, alors pendant un moment, je m’absorbai dans l’écriture de mes notes tout en buvant ma limonade.

Une fois le repas servi, je me rendais compte peu à peu que mon voisin Américain était le plus tolérant et le plus gentil des deux. Il me passait le plateau, m’aidait à ouvrir un plat exagérément clos.

Tout au long du voyage, il se levait régulièrement de son siège pour me permettre de quitter le mien et me dégourdir les jambes et me rafraichir. J’avais en horreur ces voyageurs indélicats qui ignorent les règles de bien séance, et je dois dire que aussi bien mon voisin Allemand que Américain, tous deux veillaient à ce que nos coudes ne se touchent pas sur nos accoudoirs.

Ainsi, bien à l’aise, je m’intéressais à d’autres choses, le bruit des moteurs de l’avion m’horripilait, une envie irrésistible de sortir de l’engin volant me saisissait parfois, je m’imaginais plongeant dans le vide d’une altitude de 5 milles mètres !!

Parfois quand l'avion prenait des tournants dans le vaste espace du ciel, je pouvais apercevoir l’eau de l’Atlantique. Notre voyage sur les terres fermes de la petite Europe n’avait pas duré longtemps et de constater enfin que nous étions sur l’eau me réconfortait, de voir cette immense surface liquide au-dessous de nous avec ses vagues et le miroitement du soleil dans le creux me changeait tellement.

Je restais là à contempler le splendide paysage, pourtant le spectacle ne durait pas longtemps, l’avion revenait à naviguer dans une file droite alors tout disparaissait à mon regard curieux.

La patience de mon voisin Américain à concentrer son attention sur un livre traitant de l’économie m’encouragea à prendre le mien et à m’absorber dans sa lecture.

En relevant la tête de temps en temps, je voyais sur l’écran comment les heures de vol se réduisait et comment on approchaient peu à peu des côtes Américaines. Là, je me remémorais tout à coup un fait :

Dans les années 90, il y avait eu plusieurs disparitions d’avions à l’approche de la côté est entre New York et Boston, il est vrai que notre trajectoire Washington était loin de cet angle dangereux cité plus haut. Il restait que c’était absolument excitant pour moi de penser à cette heure fatidique qui se rapprochait, trois avions avaient connus ainsi un sort sombre, l’un s’est écrasés dan la mer, l’autre avait explosé avant de plonger dans les eaux de l’océan et l’autre avait tout simplement disparut des radars !

Le mystère était complet jusqu'à ce jour quant à la raison qui a présidé au destin tragique de ces engins volants quant 

au sort des voyageurs victimes, je n’ai qu’a imaginer la douleur de leurs parents et proches !!

A cet instant, je réalisais que entrer dans l’hémisphère nord de l’Amérique nous avait transféré d’un jour à un autre jour, il n’y a pas eu de nuit ! Les yeux ouverts, le sommeil ne m’avait pas rendu visite à l’inverse du voyageur Allemand qui s’était assoupi pendant une bonne heure.

La voix d’un hôtesse résonna soudain dans les hauts parleurs, «  Messieurs Mesdames, je suis heureuse de vous annoncer que il ne nous reste plus qu’une quarantaine de minute avant d’atterrir à l’aéroport international Allan Dulles de Washington… »

Le reste du message je ne l’avais pas écouté, trop occupée à me lever pour aller me rafraichir, des voyageurs m’avaient précédés, je prenais mon tour avec philosophie, et très curieuse, je me retrouvais debout à quelques centimètres seulement de la porte de l’avion. Une aimable voyageuse en me voyant m’avait conseillé de m’en éloigner.

Je la remerciai et je la priai de passer avant moi, elle me remercia chaudement. C’était un moment particulier que de se sentir suspendu entre ciel et terre devant une porte d’un Boeing géant !!

 
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عفــــاف عنيبـــــة

أديبة روائية إسلامية أحرر ركنا قارا في الصحافة المستقلة منذ 1994 في الصحف التالية: أسبوعية الوجه الآخر، الحقيقة، العالم السياسي، كواليس و أخيرا البصائر لسان "حال جمعية العلماء المسلمين الجزائريين."

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