-Comment vous comptez publier la somme de votre travail ? S'enquit Nathan Briel.

-Pour l'instant, je ne le sais pas encore car je dois revoir écrit, note et film et transcrire ce que ma mémoire a retenu, je n'ai encore aucune idée sur la forme et il me reste beaucoup de chose à faire,

-Le principal est que nous sommes à votre disposition. Fit Briel.

Elle le remercia. La jeune femme, les jours suivants s'enquérit de la situation sanitaire du pays auprès d'une amie travaillant au Kenya Times :

-Le gouvernement peine à imposer isolement, mise en quarantaine, couvre-feu et mesures de prévention, beaucoup parmi la population pense que la pandémie n'est qu'une forme de grippe aggravée et que sa dangerosité n'égale pas la maladie de l'Ebola et pour l'instant le secteur sanitaire a peur des variants du virus, surtout l'aspect lié à la forte contagion. Lui expliqua Maya Senosi.

Prenant rendez-vous avec une sinologue Adena Bayrit de l'université des lettres de Nairobi, Hanan discuta longuement avec elle voulant soulever quelque points qu'elle estimait importants :

-La chose qui m'a réellement impressionné en Chine est ce degré de discipline de la population, même si les mesures entrepris pour éradiquer la pandémie sont dures à supporter, ils s'y soumettent, fit-elle.

-En fait, les  Chinois sont un peuple qui a une longue Histoire d'épidémie derrière lui, ils ont connus un nombre innombrable de maladie contagieuse et qui par le passé occasionnaient des ravages, leur mode de vie caractérisé par une grande pauvreté les exposait à toute sorte de fléaux et ils ont acquit avec le temps et leur accès à la modernité un savoir prévention qui leur a été d'un grand secours, eux ils vivent au quotidien dans le voisinage des virus, alors que le reste du monde non..