Debout le marchand de bois, Emir Djaipur comprit que la prison était imprenable, il devait pourtant la pénétrer pour s'assurer que la jeune princesse était bien traitée en attendant sa délivrance, soudain il eut une idée audacieuse. Au moment où il s'éloignait de l'animation du port, il eut un mouvement sur l'un des quais un voilier venait de jeter l'ancre et d'aborder. Au lieu de s'en aller; il préféra se mêler à la foule qui s'était rassembler là. En s'approchant, il vit un personnage aux armoiries du royaume de l'Angleterre mettre pied à terre et fondre la foule puis monter un cheval qui lui avait été avancer. Djaipur comprenant le parler anglican,  perçut des murmures ici et là qui répandait une nouvelle terrifiante pour les assiégés :

"Une flotte navale de Saladin atteindrait Saint Jean d'Acres dans moins de deux jours"

Satisfait, Djaipur partit exécuter son plan.

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Toujours réuni, le roi Richard gardait un silence préoccuppé, il n'avait pas un consensus entre ses hommes et cela ne le rassurait nullement. De l'autre côté de la grande salle à travers des fenêtres à tréteaux, il avait une vue sur la mer. La mer s'étalait calme sous un soleil ardent mais là où il était assis, il sentait que le sol se dérobait sous ses pieds

Tout à coup le secrétaire du gouverneur entra lui annonçant l'arrivée d'u capitaine Hendricks.

-Qu'il vienne, se contenta de dire le roi.

Le capitaine qui avait pour mission de surveiller les abords maritimes de Saint-Jean d'Acres fit son entrée.

A l'expression de son visage, l'assemblée comprit qu'il était porteur de mauvaise nouvelle :

-Majesté, je suis au regret de vous annoncer que Saladin a envoyé une flotte de quarante navires de guerre bateaux  et qu'il devraient être ici dans moins de deux jours, déclara Hendricks.

Un silence consterné accueillit les paroles du capitaine.