قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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Friday, 21 March 2014 09:40

Nous voulons en Algérie un état de droit

Written by  Afaf Aniba
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Depuis 1962, date de l’indépendance de l’Algérie, nous vivons dans un état de non droit, au nom de la légalité révolutionnaire, une génération de combattant Algérien s’est approprié le pouvoir et pour conserver le plus longtemps possible ce pouvoir, une partie de ces combattants malintentionnés se sont alliés à des clans mafieux, et ces derniers avec les premiers bien sûr,  tout leur souci s’articule autour de cette idée obsédante comment pouvoir exploiter le plus possible les richesses de l’Algérie d’une manière illégale et dans l’impunité totale !

 

Nous sommes à la veille des élections présidentielles du 17 avril 2014, avec une classe politique et une opposition politique malade de ses maux comme l’étroitesse de vue, son incapacité à faire face aux milles défis qui se posent à une société Algérienne en perdition, à un contexte international de plus en plus déstabilisant.  La plupart des politiciens Algériens issus du sérail ou de l’opposition ne peuvent être considéré comme honnête et si l’honnêteté vient à manquer en politique, c’est  la plus grande partie défavorisée du peuple qui vivra l’invivable.

 

Si certains jugent que je suis en train d’exagérer, à ceux-là, je dirais, il y a deux conditions sine qua non garantissant la prospérité de tout état, c’est la gouvernance qui a pour base justice et liberté. Que la justice vient à manquer et c’est le sort de tout un peuple qui est en danger. En Algérie, il n’y a pas de justice ni une politique répressive à l’encontre de tous les éléments corrompus ou qu’il soit dans l’appareil de l’état. Nous avons souffert et nous continuons à souffrir de cet état de fait depuis 1962, c’est-à-dire depuis cinquante deux ans et nous sommes arrivés à la limite de la patience, personnellement, je veux une Algérie libre et juste pour les petits-enfants  de tous les Algériens.  Je ne peux plus attendre 52 autres années pour enfin vivre le triomphe de la justice et l’éradiction des corrompus qui ont transformés la vie de millions de citoyens Algériens en cauchemar.

 

Nous voulons le changement maintenant, nous voulons transmettre aux tenants du pouvoir corrompus, ce message :  le rejet par une frange importante de la société et du peuple Algérien de leur diktat est formel, et pacifique dans son contenu car plus personne en Algérie ne commettra le crime d'une insurrection armée. .   

 

Notre droit à manifester notre refus de voir l’injustice continuer à régner comme une politique imposé est indiscutable, toutes les constitutions de nature humaine ou divine refusent l’injustice et la condamnent fermement et soutiennent le droit des peuples à disposer de leur sort et à exprimer à travers des manifestations pacifiques leurs refus total et définitif du joug de la corruption étatique.  Heureusement, nous commençons à vivre une prise de conscience auprès de mouvements civils Algérien qui loin de se compromettre par un militantisme partisan, sont en train d’écrire une nouvelle page dans l’histoire moderne de l’Algérie. Une page où ils expriment ouvertement leur intention de ne plus se taire, de ne plus reculer, de ne plus jouer la carte de l’indifférence, des Algériens et Algériennes de quelque tendance qu’ils soient, ont enfin compris que le changement politique est possible mais cela ne se passera pas conformément à la recette du printemps Arabe qui a tourné à la guerre civile en Syrie et à une répression sans précédente en Egypte. Et même l’exemple Tunisien plus ou moins pacifiste n’est pas un modèle à suivre pour nous autres Algériens, bien que nous avons un grand respect pour l’expérience Tunisienne.

 

Le mouvement Barakat comme exemple entre autres, et dont je ne partage pas tout le contenu de son agenda et dont je n’approuve pas toutes ses revendications vient de nous prouver que se mobiliser pacifiquement et manifester d’une manière civilisé sans casser ni piller est possible.

 

Il y a un déclic qui s’est fait en Algérie Alhamdullillah, mais un long chemin un très long chemin à parcourir  nous attends. Nous avons à recouvrir nos droits que nous octroie notre citoyenneté de par les textes de la constitution Algérienne et cette quête qui aurait dû commencer dés 1962, date de la confiscation de notre indépendance et de notre droit à l’autodétermination, a fini par prendre corps et forme et cela est un très grand message d’espoir pour le peuple Algérien et les générations futures.

 

Le 17 avril 2014 inshâllah, date des élections présidentielles, je voterai blanc. C’est mon droit constitutionnel de voter à toute élection et cette fois aussi bien que j’ai arrêtée ma décision de ne plus exercer ce droit, je vais le pratiquer en tant que citoyenne Algérienne libre qui  n’aspire qu’a une seule chose, de vivre dans un état de droit et où la justice n’est pas un vain mot.

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