-Vous le saurez incessament Monsieur Khiari car pour l'instant nous sommes en train de communiquer par satellite, lui répondit la présidente. 

La jeune femme eut une matinée chargée, elle avait rendez-vous en début de soirée avec le groupe de généraux mécontent et elle dut s'entretenir longuement avec le ministre de la défense et deux conseillers l'un aux affaires sécuritaires et l'autre expert en relation internationale en présence du responsable du renseignement :

-J'ai programmé deux réunions avec les chefs d'états invités, une officielle qui sera ouverte aux médias et l'autre non-officielle et devra être fermé, nous devrions arrêter une stratégie porteuse en ces temps trop agités. 

Après une pause, Chamss reprit :

-Nous devrions unir nos efforts pour mener de front une politique sécuritaire vis-à-vis des incursions israéliennes continues, nous ne pouvons compter sur personne que sur nous-même pour nous protéger et pour cela nous devrions tabler sur une coordination de nos services de renseignement.

-Est-ce que vous croyez que la Turquie membre de l'Otan et qui a des relations diplomatiques avec Israël acceptera ce projet ? Fit le ton dubitatif le ministre de la défense.

-Ils ont intérêt à prouver dans les faits leur anti-sionisme, répliqua la jeune femme. Nous devrions aussi penser à entamer une production de l'armement conjointe, Turque, Indonésien et Iranien peuvent apporter beaucoup à ce sujet, en parrainnant des projets communs nous pouvons nous assurer une indépendance militaire plus efficace.