Frantz de retour à Prague constata que son compte s’était rempli d’une somme énorme, perplexe, il ne savait pourquoi il a été le destinataire de cet argent..
Sous l’impulsion d’une intuition, il demanda à vérifier d’où l’argent lui a été versé. L’opération de vérification dura une minute entière et il ouvrit grand les yeux quand il sut que la provenance de l’argent était venu d’une banque du Kazakhestan. Faisant un calcul de ses dépenses depuis sa macabre découverte, il comprit enfin la raison de cet énorme somme d’argent ce n’était qu’un dédommagement.
Il fut prit d’un soupçon “Se peut-il que j’ai assisté à un règlement de compte entre Russe ?”
Le message venant d’une source inconnue lui revint en mémoire :
“Sachez ceci dans la vie, il y a des faits et des évènements qui doivent sombrer dans la mer de l’oubli et c’est ce qu’on vous conseille de faire.””
Malgré un travail absorbant, Frantz D. passa toute une semaine à réfléchir, une voix profonde le tourmentait, le crime auquel il avait assisté involontairement était-il vraiment résolu ?
Non, se dit-il un matin à l’aube, non et je dois pouvoir avoir la clef de l’énigme, il me suffit de penser au moyen d’atteindre la vérité.
Le jour même, il chercha électroniquement tout ce qui était relatif au crime du pont Charles. Dans le fatras des informations éparse, il dégagea cette version :
Un agent du service du contre-terrorisme Russe avait été exécuté sur le pont Charles par un agent adverse et silence complet sur cette partie adverse, il releva que la victime Russe n’a pas été cité sous sa véritable identité.
“Parce que se dit-il, je ne crois pas du tout que c’est un agent Russe du contre-terrorisme, non et non. Ce n’est pas leur façon de livrer combat à leur ennemi, nous sommes en 21 siècle et ce n’est pas avec une épée qu’on élimine l’ennemi et la dame drapée m’a parut hautement entraîné et sa combativité est celle d’un autre âge, je dirais l’époque médiévale. Au moment du duel, j’ai pensé avoir traversé une faille dans le temps pour me retrouver au Moyen-âge et la personne de la dame elle-même trahit son appartenance à une autre dimension mais voilà, je ne sais absolument rien de son monde.”
“L’autopsie a bien prouvé que la victime est morte d’un coup d’épée mortel mais pourquoi il n y ait pas fait mention à cela dans le rapport de l’enquête mené par nos services de sécurité ?
S’il s’approchait de trop près des enquêteurs sur le meurtre du présumé agent Russe, il attirerait certainement l’attention et de cela, il n’en voulait pas. Soudain un message lui parvint, il l’ouvrit. L’expert dans l’écriture avait transcrit la formule sur l’épée dans son carnet personnel et il venait de lui envoyer la transcription. Heureux, il la nota tout en remerciant en deux clics l’expert.
Devant les lettres et le numéro, il demeura songeur.
Comment la dame drapée a t-elle su que j’avais les photos sur moi ? Tout s’est passée si vite à Canberra que pratiquement je n’y ai accordée aucune attention. ?
“Suis-je bête ? Se dit-il mécontent, dés le duel sur le pont, elle m’a vu et m’a mémorisé. C’est l’un de ses agents qui a pénétré mon appartement a enlevé mon épée et c’est elle qui a piraté mon laptop et a détruit celui de l’expert et une caméra disposé quelque part dans ce studio lui a fait voir que je portais les photos sur moi et même la balle qui m’était destiné à Canberra, c’était elle!
Elle a prit le risque de se mettre à découvert pour effacer toute trace de son crime et puisque elle est si avisé cette femme, je vais faire profil bas pendant quelque mois pour lui donner l’illusion d’avoir clos le dossier mais l’hiver prochain, je saurais avoir la clef de l’énigme.”
Il se leva et chercha partout dans le studio une caméra, rien. Un de ses agents a dû l’enlever lors de mon déplacement en Australie. Par précaution, il mémorisa les signes de l’épée et détruisit le papier et effaça le message de l’expert.
Une année passa très chargée, il avait réalisé des progrès notable dans sa recherche d’une énergie propre, et il avait désormais une femme dans sa vie, sa soeur Krystina était rentré en Tchéquie pour s’y intaller, elle voulait la proximité de son frère unique.
Quand, un jour il fit un nouveau rêve prémonitoire. Il se vit dans une grande réception dans un décor ancien et une femme lui tournant le dos lui fit face brusquement, il la reconnut immédiatement.
C’était elle, l’inconnue drapée !!”
Il s’éveilla aussitôt, se levant il alla se laver le visage et se prépara un café très fort, jetant un coup d’oeil sur la montre murale “4H 10 du matin.”
Il n’avait pas parlé de la lugubre nuit de février sur le pont Charles à Djaïna sa futur femme. Ce qu’il avait vécu était tellement incroyable et comme tout était encore floue, il ne pouvait se risquer à se confier à quiconque même pas à sa soeur.
Frantz D. en homme blanc conservateur ne vivait pas avec sa campagne, un soir où il avait invité Djaïna à dîner, il entendit cette dernière lui annoncer :
-On doit se fiancer au plus vite car je dois voyager bientôt et je voudrais que tu sois avec moi.
Il avait levé la tête étonné :
-Les fiancailles ne suffisent pas, es-tu prête pour le mariage et où tu vas partir ?
-Dans une île non loin de Betoumi en Georgie en pleine mer noir, c’est un lieu très désert Frantz….
Incrédule, il fit :
Que vas-tu faire là-bas ?
-Tu sais que j’ai postulée pour un poste très féminin être directrice de pensionnat de fille, j’ai été choisie mais on m’a dit que je dois passer un stage dans cet île et ce stage dure trois mois, je leur ai spécifiée que je ne pouvais venir sans être accompagné par mon fiancé et la société Echnivor a accepté, on va être sous le même toit, lui annonça Djaïna.
-Je dois prendre un congé prolongé et mettre un arrêt à mes recherches mais cela ne fait rien je ne suis pas loin de la conclusion de mon travail, lui répondit-il
Frantz regarda longuement sa future femme et se dit “Ainsi soit-il “
Le mariage très simple fut célébré en présence des deux familles et d’un groupe d’amis, Frantz marié se vit s’envoler vers la Georgie une semaine plus tard.
A Tbilissi, lui et sa femme prirent un bus qui les mena à travers un paysage verdoyant d’une rare beauté vers la mer Noire, à Betoumi ils devaient louer une embarcation qui devaient les déposer sur le rivage de l’île étrangement appelé d’un adjectif polonais Martwy qui signifiait mort. Le pilote Georgien qui les conduisit tenta de leur fournir une explication rationnelle à cette dénomination “Cet île appartient à un magnat Polonais qui la loue à la société Echnivor la moitiée de l’année et il lui a donné ce nom parce que le jour de son acquisition son fils cadet est mort foudroyé par la foudre lors d’un orage particulièrement violent. “
Les jeunes mariés se regardèrent en silence.
Une fois arrivés au débarcadère, ils trouvèrent une dame accompagnée d’un domestique qui les attendaient. L’aspect austère, elle se fendit d’un bienvenu aimable en donnant des ordres strictes pour le transport de leurs deux valises.
Fin de la deuxième partie
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