-Voyons Samrâa, comment veux-tu que je te donne les clefs de la seconde maison alors que ton défunt père ne me les a jamais remis et à sa mort je ne les ai pas trouvé dans ses affaires, protesta la maman.
Bouche bée, la jeune fille fixa l’air abasourdi la dame :
-Comment cela on n’a pas les clefs, les as-tu demandé à l’avocat de la famille ?
-Figure toi qu’il ne sait rien de la chose.
-Mais alors si personne n’a jamais visité cette maison ou l’avoir approché, elle doit tomber en ruine, observa l’air soucieux Samrâa.
Sa mère ne dit mot :
-Donne-moi son adresse maman ?
-Je l’ignore.
Samrâa sentit la terre se dérober sous ses pieds, elle ne pouvait plus rien demander à sa mère surtout que les traits de celle-ci s’étaient altérés à la suite de cet échange.
La jeune fille revint à son aile et rappela son frère pour le mettre au courant ; ce dernier fit le ton définitif :
-Il vaut mieux pour toi d’oublier l’existence de cette maison Samrâa.
-Moi, je commence à douter de son existence fit sa soeur avant de raccrocher de plus en plus perplexe.
Elle fit une prière quémandant l’aide et l’appui d’Allah.