-Bien, maintenant Monsieur Rajeb, voulez-vous nous dire le sort de cette maison après la mort de notre père ? Demanda Samrâa.
- Elle ne fait plus partie de votre legs.
- -Comment cela ? Fit stupéfait Wael.
- -Quand le cousin de votre père a spécifié que cette maison soit le legs il a précisé : votre père doit accepter le legs et le visiter et cela n’a pas eu lieu, il a refusé de la visiter et a exprimé son étonnement profond de la recevoir en legs car d’après ses dires toujours que je viens de vous énoncer, il ne connait pas son cousin !
- -S’il ne le connait cela ne veut pas dire qu’il refuse le legs mais voilà qui est ce cousin que nous ne connaissons pas d’ailleurs ?
- Un silence embarrassé eut lieu, l’homme semblait hésiter avant de livrer le fond de sa pensée :
- -On vous écoute monsieur. Fit le ton patient Samrâa.
- -Ce que je vais vous dire va vous paraître hallucinant et je l’ai dit à moitié à votre père défunt mais je dois le dire puisque vous êtes là ; je n’ai jamais vu ni connu votre cousin qui doit être votre parent du côté de votre grand-père paternel et son testament m’est parvenu mystérieusement un matin par l’entremise du courrier, il était parachevé par deux témoins et quand j’ai cherché à connaître ces deux témoins, j’ai découvert qu’ils étaient tous deux morts, quant à votre cousin pour avoir reçu son testament, il devrait être mort et pourtant quand j’ai cherché à voir sa tombe, j’ai découvert qu’il n’en n’avait pas et son testament commence par cette phrase bizarre “Une fois que j’aurais disparu, vous aurez entre les mains ce testament.”