
Le lendemain, Samrâa fut reçut par la petite-fille de la vieille gouvernante :
-Elle vous attends dans le petit salon attenant à sa chambre à coucher, l’arthrose ne lui permet plus de se déplacer aisément.
Samrâa acquiesça et monta au premier étage, là dans une pièce encombré de meuble, elle retrouva la gouvernante de la famille. Celle-ci malgré la souffrance physique lui dédia un grand sourire :
-Ya Allah comme tu as grandit Samrâa! Fit-elle.
L’embrassant sur les deux joues, la jeune fille sourit :
-Que Allah allège tes douleurs chère Madame Mouna.
-Tant que je puis bouger, je suis chanceuse ma chère fille. Donne moi les nouvelles de la famille.
Samrâa s’exécuta et fit avec un à propos :
-Justement, je voudrais savoir ce qu’est advenu la première épouse de l’oncle Najib ?
La gouvernante ouvrit grand les yeux :
-Comment as-tu apprit l’existence de cette première épouse mon enfant ?
-Le ton égal, la jeune fille répondit :
-C’est le notaire Rajeb qui s’est chargé de la succession du petit-fils de l’oncle Najib qui nous a informé de la chose.
L’air mélancolique, madame Mouna garda le silence un temps puis d’une voix lente fit :
-Cela devait rester un secret enfoui à tout jamais, ce premier mariage a été une erreur de jeunesse du cadet de ton grand-père, il a cru le corriger en divorçant mais celui qui a payé le prix fort a été le fils qu’il a engendré et qui n’a jamais pu être élevé au sein de la famille de ton grand-père.
-Son fils était mineur quand le divorce a été prononcé et la mère a eu la garde n’est ce pas madame Mouna ?
-Non, il n’était pas mineur, il avait à peine six mois et c’était naturel que la mère eut sa garde, ton oncle a toujours réglé la pension jusqu’à la majorité du garçon mais n’a pas été présent dans sa vie, il avait coupé complètement avec sa première femme et celle-ci a quitté le pays pour s’installer à l’est.
-Et ce fils une fois majeur n’a t-il pas essayé de prendre contact avec son père ?
-Non, parce que ton oncle est mort deux ans après la majorité de son fils, comment aurait-il pu le connaître ?
-Mais ce fils s’est marié et a eu un fils madame Mouna et cet homme avant de disparaître a laissé sa maison en héritage à mon père défunt, le sais-tu ?
-Non, je ne sais rien du fils de monsieur Najib ni de son petit-fils .
-Comment pouvoir savoir si la première femme de mon oncle, est encore en vie dans ce cas-Là ?
-Mais pourquoi veux-tu la voir Samrâa ?
-Parce que le legs de son petit-fils est étrange on n’a aucune preuve de sa mort.