La visite du parc fit oublier pour un temps à Samrâa le but de ce court déplacement, elle hésita entre plusieurs spécimens d’orchidée, aidée par son amie d’enfance, elle fit l’acquisition de trois magnifiques fleurs. Emballés de façon qu’elle ne souffre pas du voyage du retour, Sara s’enquit :
-Pourquoi cette visite à la mairie au lieu qu’on aille se promener tout au long du fleuve Batin ?
-Je ne tarderais pas, reste dans le jardin de la mairie avec les fleurs et je serais de retour très vite inshâallah. Fit Samrâa en descendant du taxi.
Se dirigeant vers un banc, Sara portant avec précaution le grand paquet aéré, s’assit tandis que le pas rapide, Samrâa pénétra à l’intérieur du bâtiment officiel.
Au bureau de l’information, on lui indiqua le service civil premier étage. Elle se rendit au bureau désigné, là un employé assis face au miroir électronique leva la tête au coup de Samrâa sur la porte :
-Entrez.
Lui présentant sa requête, la jeune fille attendit la réponse qui vint :
-Asseyez-vous je vous prie, je vais vérifier, avez-vous une date du mariage ?
-Non, mais je pense que c’est aux environs de 2032-33, fit la jeune fille qui lui fournit le nom de l’oncle paternel et de sa première épouse.
L’employé inséra les noms et cita la date approximative, quelques instants d’attente puis il annonça le regard sur le miroir :
-Il y a eu mariage mais aussi le divorce et aussi la naissance d’un petit garçon mademoiselle.
-Bien, pouvez-vous me dire où la pension de la divorcée a été transférée car après la naissance du petit et le divorce, elle a quitté votre ville ?