Tales Nouvelles

La seconde maison 20

Par Afaf Aniba

-Vous devriez voir avec la poste qui ont dû faire suivre sa pension à la nouvelle adresse, lui répondit l’employé.

Loin de se décourager, Samrâa fit le ton persuasif :

-Monsieur, je suis de passage à Masqatti et je dois rentrer chez moi tantôt, il m’est impératif d’entrer en contact avec cette dame, je vous en prie, ne pouvez-vous pas obtenir par vous-même son adresse ?

L’homme observa un temps de réflexion puis il dit :

-Je vais faire une exception pour nous mais ne me demandez pas plus.

-C’est promis, lui dit-elle volontiers.

Prenant le récepteur, il appela la poste principale de la ville où on lui promit de le rappeler sans tarder et de lui fournir l’information désiré.

Dix minutes plus tard, l’appel vint et notant rapidement les coordonnées de Mayssâa Ajmi, l’employé les donna à Samrâa, reconnaissante, elle le remercia vivement et s’en alla rejoindre son amie d’enfance.

Ayant fourré l’adresse de Mayssâa dans son sac non sans avoir jeté un coup d’oeil rapide, elle annonça à Sara :

-Maintenant direction le fleuve Batin et après notre train.

Les deux jeunes filles prirent plaisir à leur randonnée et s’offrirent des rafraîchissements au bord de l’eau puis voyant l’heure avançait, elles hélèrent un taxi qui les mena à la gare.

Une fois assise dans leur cabine, Mayssâa prit la brochure des lignes ferroviaires et chercha la ligne qui reliait sa ville à Mayoki.

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