Monsieur Rajeb s’exclama :
-Comment ?
La jeune fille secoua la tête :
-C’est trop tôt pour vous révéler mes soupçons qui se vérifient jour après jour mais soyez certain monsieur, une fois que je serais arrivés au bout de mes investigations, vous aurez un rapport complet de ma part.
Wael appuya sa soeur :
-Conservez les clefs de la maison, je vous prie et merci pour votre aimable coopération Monsieur Rajeb, lui dit-il le ton chaleureux.
Le notaire les salua et s’en alla.
Une fois revenus à leur voiture, Wael en jetant un coup d’oeil sur le rétroviseur fit :
-Samrâa, n’as tu rien à me dire ?
-Pas maintenant mais après notre visite à la famille de Mayssâa Ajmi, je donnerais inshâallah une explication plausible.
-Bien.
Ils se restaurérent d’abord puis se promenèrent dans la ville qu’il ne connaissait pas puis l’heure vint de la visite et mirent quelques temps à situer l’adresse de l’ex-épouse de l’oncle cadet. Ce fut Ilham Ajmi la nièce de la défunte qui leur ouvrit la porte de la demeure Ajmi.
-Est-ce à vous que j’ai parlé au téléphone hier ? Je me présente Samrâa Hijri et voici mon frère Wael, fit d’emblée la jeune fille.
La nièce, une dame de 40 ans acquiesça :
-Oui, c’est moi qui vous ai répondue, entrez, vous êtes les bienvenus, et ce jeune homme est mon fils Zaher.
Son fils apparut derrière elle, âgé de 19 ans, il paraissait intelligent et ouvert.
Les conduisant dans une grande pièce servant de salon et meublé avec goût, elle les fis asseoir et leur offrit des rafraîchissements. La remerciant vivement, Samrâa vit Zaher s’asseoir en retrait.
-Nous sommes ici pour vous présenter nos sincères condoléances quant à la mort de madame votre tante, commença Wael.
