Je lisais un article de Christopher Elkhoury au titre de "An Exit strategy for Syria the case for withdrawing U. S. troops"au Foreign Affairs, désabusée, j'avais entre les yeux les pressions terribles auxquelles a été confrontés Donald Trump quand il avait décidé octobre 2019 le retrait des forces Américaines de la Syrie.

Trois ans de perdus et ce n'est que maintenant que se dessine un possible retrait. L'amertume que je ressens me pousse à me demander "A quoi bon élire un président Ya Allah s'il n'est pas libre de décider et d'agir  ?"

Je ferme l'article et je revois les champs de pétrole Syrien sous contrôle des forces spéciales Américaines, et je pense aux "Six jours du Condor", finalement l'écrivain du roman d'espionnage James Grady avait vu plus que juste.

Les mercenaires des temps modernes sont bien civilisés et bien policés, ai-je fait remarquer un jour à une Américaine. Surprise, elle m'avait demandée :

-Que veux-tu dire ?

-Ces messieurs de l'US army...lui ai-je lancée.

Plus tard, elle m'envoya un mail :

"Afaf, nos hommes surveillaient les champs de pétrole pour qu'ils ne tombent pas à nouveau dans les mains des terroristes de ISIS.