Soudain sa puce de communication résonna, elle répondit d’une voix basse pour ne pas déranger les lecteurs.
- Que la paix soit avec vous, ici Ina Kheiri.
- Bonjour mademoiselle Kheiri, ici Alexei Gaborv, je travaille pour l’institut des droits de l’homme de l’université Granberg. Votre oncle Issam m’a dit que vous êtes en ville, puis-je vous voir ?
- Bien, mais à quel propos je vous prie ?
- Je vous le dirais cette après-midi mademoiselle, pardonnez-moi je suis pressé, j’ai un cours à donner tout de suite. Je vous attends à trois heures si cela ne vous dérange pas dans mon bureau à l’institut ?
- Bien, avec l’aide de Dieu.
En rentrant déjeuner chez son oncle, elle trouva celui-ci attablé à son bureau, une pièce confortable aux murs recouverts d’étagère plein de livre et avec une table de travail, une sorte de meuble de musée.
- Eh bien mon enfant as-tu fait bonne pêche? Lui lança t-il.
Elle eut un rire silencieux :
- Oui, j’ai attrapé un gros poisson, une esquisse d’un doctorat sur l’éthique moral et le code judiciaire qu’avait projeté de préparer Emmanuel Kant et la mort l’en empêcha. Répliqua t-elle.
- En as-tu fait une photocopie parce qu'une pièce comme celle-ci on ne permet pas aux intéresses de l’emprunter de peur qu’elle ne soit subtilisé ou endommagé.
- Oui, j’ai la photocopie.
- A table ! Annonça la tante. On doit prendre notre déjeuner tôt car on doit se rendre à la mosquée pour une leçon du Tafsir du Coran et j’aime bien être accompagné par Ina.
Celle-ci acquiesça :
- Bien mais tu devrais rentrer seule ma chère tante car à trois heures j’ai rendez-vous à l’institut des droits de l’homme.
- Ah ! Fit son oncle, Alexei Gaborv t’a appelé ?
- Oui.
- Tu as dû être surprise car je ne t’ai pas prévenu.
- En effet.
-Eh bien ! ma chère fille, je ne sais pas pourquoi il a demandé à te voir mais Alexei est un de ces hommes que j'estime le plus parmi l'élite de ce pays.
- Bien, tu me rassures mon oncle.