قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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لنكتب أحرفا من النور،quot لنستخرج كنوزا من المعرفة و الإبداع و العلم و الأفكار

Wednesday, 03 August 2016 10:16

A Volterra l'inconnu 6

Written by  Afaf Aniba
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- Cesse de m’appeler aussi cérémonieusement et appelle moi par mon prénom, Gabriella, et puis ta tante m’a permis de regarder cette photo. 

Un coup de vent poussant avec fracas les volets des fenêtres empêcha le neveu de Sofia de répondre. Vive, Gabriella s’empressa de les refermer. Auparavant, elle avait embrassé la vue :

- Noël va être sombrement beau ! Fit-elle à haute voix .

Sofia Koslic ne l’avait pas entendue tandis que son neveu, le ton railleur fit :

- Ah parce que une grande fille comme vous croit au père Noël ?

L’ignorant, Gabriella concentra son attention sur Sofia Koslic. Cette femme parfois l’intimidait, sa passion du silence, des visites au cimetière Da Solo, et du papier blanc des lettres l’occultait dans un monde de symboles. A cette minute elle remua, lui sourit et arquant sa main droite, elle dit :

- Peux-tu nous laisser Gabriella ?

- Oui, ,je serais aux salons en bas, fit l’adolescente. Celle-ci partie, Sofia rouvrit les volets. La neige s’engouffra à l’intérieur en tourbillonant. Zakariya interrogea sa tante :

- Crois-tu que cette fois nous repartirons avec la dépouille de Oncle Izet ?

La jeune femme le fixa un long moment avant de dire :

- Je ne le sais vraiment pas Zakariya. 

Le jeune adolescent baissa la tête puis la releva :

- Pourquoi ont-ils un cœur de pierre ces gens de la municipalité ?

Sofia, s’approchant du garçon, posa sa main sur son épaule :

- Tout le problème réside dans le fait qu’ils ne font qu’appliquer la loi, Zakariya. 

Un silence s’instaura. Son neveu revint à la fenêtre. Ecartant les lourds rideaux, il se replongea dans la contemplation de l’hiver rigoureux de Volterra. Debout derrière lui, devant la portion apparente du ciel gris, elle évoqua le passé. Izet Koslic avait été admis à la mi-décembre 1994 à la clinique spécialisée de Teicho à Volterra. Sa solitude à elle dure depuis dix ans. Aujourd’hui, le corps de Izet reposait sous cette terre qui avait pour plafond ce ciel. La bouche froide, il l’avait priée d’un croisement des doigts vers la fin : « Enterre-moi à Nagovitc, Sofia.»

Et son cœur et sa raison rendirent l’âme à l’unisson. Son visage, d’un blanc de cire, demeura niché dans un coin perméable à la souffrance du vide causé par le dépérissement particulièrement horrible de l’être chéri au lendemain d’une transplantation simultanée du cœur et du foie. Sa conscience s’effritant dans une corrosion latente, elle avait assisté,  impuissante, à son agonie. A vingt et un ans, dans le désarroi de leur statut de rescapés, la jeune fille s’avéra incapable d’assumer la procédure de transfert du corps de son mari à Motsar. Yorgen Keins, chirurgien à la Croix Rouge Internationale de l’époque, lui avait expressément recommandé de prolonger son séjour à Volterra. La Bosnie était toujours en guerre. Sourde et muette, elle avait vécue sur l’argent cablé par son unique cousin de Stockholm, Elle était sans nouvelles de son  frère  bloqué à Sarajevo, subsistant grâce à des travaux de couture et de broderie qu’elle prisait pour les riches familles de Florence. Une grande partie de ce qu’elle gagnait, elle l’envoyait à Myriam, sa belle-sœur restée à Motsar, Deux années plus tard, elle avait pu retourner à son village, Nagovitc, et dépensa ses économies à retaper le pied à terre de Izet, puis avait reprit Myriam pour vivre avec elle. Lentement, le temps s’était écoulé. Prise dans un concours de circonstances, elle avait dû reléguer au second plan son désir de repartir à Volterra et ramener le corps de son mari.

Inscrite au cours universitaire de Cracove à Zagreb, Myriam Koslic avait choisit de séjourner sur le campus universitaire dans un souci d’ économie.

Sofia trouva enfin une échappée et en 1998 revint en Italie dans l’espoir de régler les formalités nécessaires à une obtention d’un transfet mortuaire. En finir avec ce vide oppressif n’eut pas lieu, le délai de réclamation était dépassé comme le lui avait expliqué, le geste expéditif, le procureur général de Volterra : 

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