L’attaché militaire Russe le colonel Alexei Denigowki essayait de dormir une heure sur le vol direct Moscou -Washington.
Fermant les yeux, et fermant ses oreilles pour ignorer le monstrueux vacarme du moteur de l’avion Russe. Il tressaillit tout à coup, il voyait comme dans une brume, le visage d’une jeune femme inconnue.
Elle le regardait avec une acuité bouleversante. 
"Colonel, évacuez vos citoyens de la Mer Rouge Sharam Sheikh sur le territoire Egyptien."
Immédiatement, il ouvrit les yeux et il se souvint qu’il était en route vers la capitale Américaine. Il sentait un étrange malaise, la jeune femme était si réelle qu’il l’avait cru devant lui. Il se dit que cela ne peut être qu’une réminiscence de son cerveau trop accaparé par les questions sécuritaires. Il tenta à nouveau de s’endormir, mais dés qu’il ferma les yeux, la sensation de tout à l’heure lui revint, il se sentait entouré de brume, et brusquement, le visage fin et triste de la jeune inconnue, réapparut. Cette foi-ci, il la dévisagea longuement, bizarrement, il réalisa que cette femme ne lui était pas inconnue "Mais j’ai déjà vue ce visage, où Mon Dieu ?" Se dit-il. A nouveau, il entendit le son de sa voix :
-Je vous en prie colonel évacuez vos citoyens de la Mer Rouge sur le territoire Egyptien.

La voix de l’hôtesse le tira de ses réflexions, il n’avait pas dormi et dans une dizaine de minutes, ils devaient atterrir à l’aéroport Allan Dulles. 
Soudain un flash se fit dans sa tête, il venait de reconnaître le visage de l’inconnue ! Immédiatement, il appela sur un canal fermé Moscou et dans un échange bref avec son supérieur militaire, il le mit au courant de l’avertissement.
Le jour même, les touristes Russes de Sharam Sheikh plièrent bagages et furent escortés par route par un détachement des forces de paix au Sinaïe, 24 h plus tard, ils étaient embarqués à bord d’avions Russe venus au Caire pour les rapatrier.
Furieux le gouvernement Egyptien présenta une protestation auprès du ministère des affaires étrangères Russe, de glace le Kremlin répondit poliment que la sécurité de ses citoyens était sa priorité. Cinq jours plus tard ISIS fit exploser un avion de ligne de Air Egypte ayant décollé de Sharam Esheikh.

Le colonel Alexei Denigowski, s’éveillant ce matin là avec la vague impression d’avoir trop dormi, la servante Russe lui posa son petit déjeuner sur sa table de travail.

Buvant son café noir, il lisait une note de l’ambassadeur Igor Ivanoff, le militaire Russe comprit que sa prochaine entrevue avec son supérieur allait être décisive.

Etant reçut trois heures plus tard par l’ambassadeur Ivanoff, Alexei au garde à vous fut invité à s’asseoir :

-Tu dois rentrer à Moscou, ces messieurs de l’antiterrorisme veulent te voir.

Lui annonça Igor.

Il avait appréhendée la chose, il leur avait rendu une fière chandelle et naturellement, il leur devait des explications.

-Mais ce n’est pas pour cela, que je voulais te parler, fit soudain le grand diplomate.

Le colonel Denigowski releva le pli soucieux sur le front de Ivanoff.

-Notre partenaire Américain veut pouvoir profiter de ton savoir et l’adjoint du patron du CIA veut te voir, bien entendu nous devons aviser nos supérieurs.

L’air impassible, le militaire Russe fit simplement :

-Bien.

-Dans le cas où une entrevue sera arrangé entre vous deux, tu n’es pas obligé de me rendre compte de son contenu puisque notre hiérarchie militaire en sera avisé et dans les moindres détails. Je te dis bonne chance et merci pour avoir servie avec dévouement ta patrie, colonel Alexei Denigowski.

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*Cette nouvelle est tiré d'un fait divers vrai