-J'irais mais pour dix minutes inshâllah Mère Khadija, il a tellement insisté et je ne veux pas attirer l'attention des vautours des médias, fit enfin Nadâa.

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Debout accueillant les invités venu fêter son investiture, James Carlayand guettait l'arrivée de Nadâa Qadhi, soudain un murmure attira son attention:

-Oh mais c'est Nadâa Qadhi!

Se tournant, il découvrit la jeune femme en tenue de soirée, un tailleur long strict avec une écharpe d'un bleu ciel reposant, son visage lumineux s'arrêta devant lui :

Mes plus sincères félicitations Monsieur le Sénateur, lui dit-elle.

Il la remercia chaleureusement, elle passa et  il dut continuer à recevoir les invités qui arrivaient l'un après l'autre et à un moment il annonça au chef du parti démocrate :

-Il est temps.

-Vas-y.

Allant d'un groupe à l'autre, il repéra Nadâa debout seule, celle-ci était préoccupée par la poignée de main entre les ambassadeurs Séoudien et Israélien :

Quelque chose ne va pas ? lui demanda t-il.

-Rien Sénateur, mais je déteste l'hypocrisie le régime Séoudien joue avec les mots pour officialiser une normalisation consommée depuis si longtemps. Lui répondit-elle.

L'ambassadeur Séoudien ayant entendu la réponse de la jeune femme, lui décocha un coup d'oeil colérique, loin d'être intimidée, elle reprit plus à lui qu'au sénateur "Allah sûrement s'est trompé dans le Coran Sublime en nous prévenant des méfaits des sionistes n'est -ce -pas your honor ?

Ce fut l'ambassadeur Israélien qui intervint le ton ferme :

-Vous devez retirer ce que vous venez de dire Mlle Qadhi sinon...

-Sinon quoi ? L'interrompit le ton sec le candidat démocrate aux élections présidentielles.

-Monsieur est-ce une façon d'appeler à la haine ? Répliqua l'ambassadeur Israélien.

Rapide la jeune femme fit le ton coupant :

-Votre état est l'incarnation de la haine et nullement moi, veuillez m'excuser messieurs.

Elle se détourna et partit à grand pas.

Carlayand s'empressa de la rejoindre :

-Vous partez à cause de la stupidité d'un diplomate israélien.

Elle sourit :

-Je suis resté dix minutes et je dois partir maintenant et pardonnez mon ton franc j'aurais dû maîtriser ma colère.

-Au contraire vous êtes logique avec vous-même et tout le monde, mais dix minutes, c'est peu très peu, Argua le sénateur.

Elle sourit et le salua d'un bref signe de la main et se retira non sans avoir saluer aussi le chef du parti démocrate.