Mei s'efforça de bien s'expliquer par les gestes aidé par les courtes phrases en anglais que prononçait intelligemment son jeune frère. Quant à Hanan, elle répétait après la jeune fille Chinoise tout en enregistrant vocalement les termes Chinois. Réfléchissant, Hanan pensait ainsi "N'obtenant toujours pas d'autorisation, je dois savoir faire parler mes hôtes, surtout leurs fille et garçon ils sont moins défiants et plus loquace."

A la question de Hanan, Jin devança sa soeur  :

-Eh bien ! Le premier jour de la propagation du virus, on a été alerté et nous avons dû quitter l'école tôt.

-Pourquoi ?

Mei fit un geste significatif :

-Vue la dangerosité du virus, très contagieux. 

-Et après qu'est-il advenu du cours normal de la vie ?

Les deux jeunes Chinois ne comprirent pas le sens de la question, elle dû être plus explicite :

-Etes-vous revenus le lendemain à l'école ?

-Non, on a commencé à étudier à distance, c'est toujours comme cela quand un virus apparait quelque part.

-Et la quarantaine a été tout de suite déclaré ?

-Non, il a fallut du temps, les autoritées devaient mesurer la gravité du virus pour décider de tout fermer, fit Mei.

-Combien de temps s'est écoulé depuis l'annonce de l'apparition du virus et l'instauration de la quarantaine ? S'enquit Hanan.

Mei et Jin se regardèrent et leur réponse spontané vint :

-Malheureusement, on ne se souvient pas.

La jeune Kenyanne raisonna :

-Généralement quand on est est dans l'oeil d'un cyclone comme le corona covid-19, la personne peut avoir des passages à vide et l'oubli en est une de ces expressions, donc c'est normal.