Tôt le lendemain, le comte reçut les éclaireurs, les deux derniers apportèrent des indications précieuses :

-Il n y a pour le présent aucun des barbares sur notre rivage mais on s'attend qu'ils reviennent réclamer les leurs emprisonnés, annonça le plus âgé d'entre eux.

Je ne les attendrais pas, il nous faut une petite troupe qui doit aller de l'autre côté pour négocier la libération d'une captive du roi, s'expliqua le comte.

-Nous devons avoir des repères, Monsieur le comte, je propose d'emmener avec nous un des leurs, fit Geralds.

-Tout à fait et sois franc avec lui, nous y allons pour négocier leur libération, je veux un minimum de 40 hommes et espèrons que d'ici ce soir nous aurons un des bateaux de notre marine.

-Bien, nous devrions partir quand ?

-Au plus tard demain à l'aube et tous nos hommes doivent être bien armés. Répondit Doggen.

Distribuant lui-même les armes, le comte fut rejoint par Lord Digfier :

-Bonne nouvelle, nous avons un bateau sous nos ordres mais pour une courte durée qui ne doit pas excéder deux jours, car le roi a envoyé une demande pressante de renfort, annonça le noble Anglais.

William Doggen savait qu'il devrait repartir avec plus de munitions et plus d'hommes, "Mais je ne sais si l'acharnement du roi suffit à une victoire ?!"