قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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لنكتب أحرفا من النور،quot لنستخرج كنوزا من المعرفة و الإبداع و العلم و الأفكار

Tuesday, 22 July 2014 08:11

Californie Los Angeles Santa Monica XIV

Written by  Afaf Aniba
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C’était la fin de la journée, on assista à une pièce de théâtre en direct entre un homme Zoro et une femme Zoro, tous deux maniaient à ravir le duel à l’épée.

Dans ma vie, je suis monté à cheval et j’ai chevauché avec l’animal dans les collines de Punchak en Indonésie mais je n’ai jamais su manier une vraie épée, l’échange de propos entre le héros et l’héroïne sous nos yeux était vif. Comme d’habitude, la femme américaine excelle à défier la nature offensive de l’homme en tentant de l’imiter.

Aux portes de sortie du parc d’attraction du Studio Universal, on est passés comme à l’entrée d’ailleurs devant une fontaine au milieu duquel trônaient des statuettes de bronze et quand l’un d’elles vous cligne ses yeux, vous comprendrez facilement qu’une ou deux des statuettes sont de véritables êtres humains savamment déguisés !!!

Le chauffeur étant arrivés, on est monté, les commentaires allaient bon train entre les membres de la délégation, une fois de plus je me réfugiai dans le silence.

A l’hôtel Double Trees, on accomplirent nos prières on prirent un rapide déjeuner, une heure de repos puis me changeant, je descendais downstairs pour retrouver Sara :

-Sur le ponton de Santa Monica et avant le dîner, j’ai l’intention de me promener seule sur la plage non accompagné par toi ou par nos collègues.

Sara m’avait regardée un instant puis m’avait dit :

-C’est ok mais je ne sais pourquoi, tu me sembles triste depuis notre arrivée à Los-Angeles et ton silence en dit long Afaf.

Je n’avais pas répondue à mon amie et quand l’heure vint où on quittait l’hôtel, je devançais tout le monde tout en faisant signe à Sara où je devais la retrouver tantôt.

C’était le crépuscule sur la plage, les promeneurs étaient par centaine à cette heure, grands et petits, allaient et venaient sur le sable fin devant un océan majestueux. Un escalier en bois, des marches, une fois en bas, mes pieds dans le sable, je prenais une direction qui m’éloignait du ponton, pour une fois j’étais toute seule, et c’était une délicieuse sensation d’être sur la plage de Santa Monica en Californie à des milliers, milliers de kilomètres de mon pays en train de me promener seule en toute sécurité sans être harcelé visuellement à l’heure du coucher du soleil !

J’avançais de plus en plus loin, tout à coup  la forme assise d’une femme âgée de 48-45ans sur le sable, avec autour du cou noué un cache nez d’un bleu marine attira mon attention,  en m’arrêtant non loin d’elle, je décelais une mélodie musicale, m’approchant pas à pas, je reconnus stupéfaite un transistor mis contre ses pieds !!

Un transistor en 2006 ! C’était vraiment démodé mais l’allure de l’inconnue m’avait intriguée, elle regardait l’océan avec une infinie tristesse et peu à peu je déchiffrais les mots de la chanson lyric qu’elle écoutait :

“Wherever you go, whatever you do, I will be right here waiting for you.”

“Whatever it takes, how my heart breaks, I will be right here waiting for you.”

Spontanément, je m’adressais à la dame inconnue moi-même toute émotionnée :

-Je vous en prie madame, comment s’appelle le chanteur de cette chanson et quelle est son titre ?

Quelque peu surprise, elle avait levé sa tête vers moi, elle m’avait sourit faiblement :

-C’est Richard Marx, dans l’une de ses plus belles chansons “wherever you go, whatever you do, I will be right here waiting for you.”

Fermant les yeux debout, je sentais que la tristesse levait son voile sur moi, je ne connaissais pas ce chanteur Américain, il m’était inconnu mais plus j’écoutais les paroles de sa chanson plus je ressentais une forte douleur en moi et puis brusquement je me rendais compte que j’évoquais les nombreux adieux que j’ai vécu dans ma courte vie. Rouvrant les yeux, j’étais toujours sur la plage de Santa Monica, la dame inconnue toujours assise à sa place, je la remerciai pour son amabilité puis je m’éloignais à pas lent.

Les paroles de Richard Marx me poursuivaient implacablement, c'est toujours triste de penser que les êtres avec lesquels on étaient en rapport rapprochés, vient un jour et on se sépare d'eux.

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