قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

image-home

لنكتب أحرفا من النور،quot لنستخرج كنوزا من المعرفة و الإبداع و العلم و الأفكار

Tuesday, 12 August 2014 06:44

Californie, Los-Angeles, Santa Monica XVII et fin

Written by  Afaf Aniba
Rate this item
(0 votes)

 

A sept heures le lendemain, j’étais avec mes bagages dans le hall. Tous les membres de la délégation étaient là, sauf un représentant d’un pays Arabe que je ne nommerai pas.

L’air vraiment furieux, Mr Abou Youssef dut monter et éveiller le retardataire, qui fut prêt en un quart d’heure !

A l’aéroport, les billets vérifiés, les bagages fouillés et donnés, notre attente a été courte.

Nous avons pris l’avion et celle-ci décolla aussitôt.

J’étais assise près du hublot. Silencieuse, je réfléchissais à mon séjour à Los-Angeles, c’était une expérience unique. Pour une fois, Sara m’avait convaincu de laisser de côté mes préoccupations professionnelles et de m’amuser comme elle le dit si joliment. « M’amuser » comme c’est facile de le dire, hier attablé à mon café dans le balcon de ma suite, je me suis souvenu que j’étais une femme. Et hier soir, la nouvelle du transit par Dallas, m’avait plus que affectée et la raison en était simple, j’ai dépensée un quart de siècle à enquêter sur les véritables commanditaires de l’assassinat du président John Fitzgerald Kennedy. Cet homme Américain d’origine Irlandaise a marquée une bonne partie de ma vie, et Allah me récompensa pour ma persévérance dans cette enquête en me permettant de voir le président Kennedy dans un rêve prémonitoire à la mi-adolescence, je me souviens comme aujourd’hui de son sourire en me regardant, c’était un sourire lumineux, il s’était adresser à moi dans une langue Arabe limpide, majestueuse ! Il m’a nommé par mon prénom en me disant ceci :

« عفاف أنت آية »

-Afaf, on approche de Dallas, la voix de Sara m’avait fait sursauter, elle s’était levée de son siège et était venu à moi.

Je la regardais sans dire un mot mais mon regard était éloquent.

Elle tendit sa main vers ma gauche, je sortis mon appareil photo et là sous mes yeux, se dressaient au loin les gratte-ciels de Dallas, la nature tout autour étaient faites de grands marécages.

Inexplicablement, je me sentis mal à l’aise, c’était drôle ce paysage morne, laid autour de la ville qui a exécuté le Président John Fitzgerald Kennedy.

L’avion s’était posé peu après et tout de suite en débarquant dans une salle de passage, Mr Abou Youssef, nous avaient conseillés de prendre notre déjeuner ici, à notre choix.

Sara m’avait demandée :

-Vas-tu aller au restaurent ou tu vas commander quelque chose de plus léger ? .

Etrangement, je ne lui avais pas répondu en persistant à regarder le sol :

-Dis moi Sara, généralement les aéroports sont des terminaux internationaux ? Je lui avais demandée tout à coup.

Médusée, elle m’avait regardée :

-Pourquoi  dis-tu cela ?

-Pour rien au monde, je ne veux fouler la terre qui a fait verser le sang de john kennedy.

Sara m’avait alors longuement regardée puis d’une voix indistincte, elle avait dit : 

-Franchement Afaf, tu es une énigme…

Coupant court, j’avais répliquée :

-Je vais commander une pizza végétarienne, on se retrouve à la salle d’attente, j’ai son numéro, à toute, Sara.

Commandant ma pizza, une limonade et une pomme, j’allais attendre que ma commande soit prête.

Une fois servie, je choisissais un emplacement éloignée de la foule des voyageurs pour manger à l’abri des regards.

J’étais si absorbée dans mes pensés que je ne me rendis pas compte tout de suite qu’une personne était debout juste en face de moi,

 

Relevant ma tête surprise, je découvrais un jeune homme de race blanche qui me souriait. Confuse, je reposais ma pizza et je lui rendis son sourire sans le regarder.

-Pardonnez-moi, m’avait-il dit.

-Oui, Monsieur ?

-Si je vous dérange dites le moi, je vous prie, m’avait-il dit avec une grande courtoisie.

-Non, je vous en prie. Oui ? Lui ai-je répondu.

A nouveau, il m’avait sourit :

-En vous voyant, j’ai eu l’impression de revivre une époque révolue où la tenue des femmes était longue et décente.

Je hochais la tête toujours souriante.

-Comment cela se fait madame que vous portez cet ensemble du dix-neuvième siècle ? M’avait demandé l’inconnu.

Tentant d’être clair, je lui avais répondu :

-Je porte ce vêtement par obéissance à mon Créateur et à ma foi.

Il m’avait dévisagé alors stupéfait :

-Votre foi ? Avait-il répété, interdit.

-Oui monsieur ma foi, je suis musulmane et Notre Créateur veut que la femme soit vertueuse et n’attire pas le regard des hommes malveillants avec un habit léger.

Pendant un court instant, il était demeuré muet puis se ressaisissant, il m’avait sourit à nouveau :

-C’est la première fois de ma vie que j’apprends qu’il y a une religion qui veille si fermement à la vertu de la femme à travers son habit.

Se taisant, il avait reprit :

-En tout cas, dés que je vous ai vu, votre veste[1] et longue jupe cloche m’ont attirés immédiatement, c’est pourquoi, je vous ai posé ces questions, je vous remercie infiniment pour avoir bien voulu me répondre madame.

Puis me saluant en inclinant la tête, il m’avait dit :

-Encore merci et bon voyage à vous.

S’éloignant, il était parti.

Un quart d’heure après, Sara me retrouva en route pour la salle de départ :

-Enfin, tu es là ! On va embarquer sans le moindre retard, Alhamdullillah.

En posant mon pied, dix minutes plus tard à l’intérieur de l’avion et constatant toujours que ma place était près d’un hublot, je dédiai un sourire à Sara et je replongeais dans mes pensés en serrant ma ceinture de sécurité.

« Adieu Californie, Los-Angeles, Santa Monica ! »

Fin

Prochain épisode Inshâallah « Alabama en noir et blanc. »

 



[1] Je portais une veste large qui ne soulignait pas ma taille sur une jupe cloche longue avec mon voile.

Read 1737 times Last modified on Friday, 19 June 2015 17:13

Add comment


Security code
Refresh

الأديبــــة عفــــاف عنيبـــة

السيـــرة الذاتيـــةالسيـــرة الذاتيـــة

أخبـــار ونشـــاطـــاتأخبـــار ونشـــاطـــات 

اصــــدارات الكـــــاتبــةاصــــدارات الكـــــاتبــة

تـــواصـــل معنــــــاتـــواصـــل معنــــــا


تابعنا على شبـكات التواصـل الاجتماعيـة

 twitterlinkedinflickrfacebook   googleplus  


إبحـث في الموقـع ...

  1. أحدث التعليــقات
  2. الأكثــر تعليقا

ألبــــوم الصــــور

e12988e3c24d1d14f82d448fcde4aff2 

مواقــع مفيـــدة

rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab