قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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Tuesday, 23 September 2014 07:53

Damas, Syrie, Tuna Tunald 6

Written by  Afaf Aniba
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Le jeudi suivant fut un jour rayonnant au matin mais avec les prémices de la mi après-midi, un léger brouillard vint peu à peu masquer les rayons du soleil.

Quand sa voiture pénétra à l’intérieur du domaine de la comtesse Falin, Anthony Freeman, vit un garde de sécurité lui montrer le chemin qu’il devait prendre. Il roula cinq minutes puis dans un parking, il laissa sa voiture, descendit, la ferma à distance et vit la direction qu’il devait suivre pour atteindre la partie reculée du parc où d’habitude Eila Nahar se promenait.

Ses souliers en frôlant l’herbe du gazon impeccablement coupé lui donnèrent cette sensation délicieuse de s’enfoncer dans le royaume de la nature.

Tout en marchant, il réfléchissait au destin, jamais il n’aurait imaginé que lui le diplomate le plus puritain du department of state nouvelle génération allait voir tout son être projeté vers une femme comme Eila Nahar. Dés sa première rencontre avec elle, il avait cru que sa relation avec la jeune fille était purement professionnel, il servait les intérêts de son pays après tout mais peu à peu il avait compris qu’à chaque fois qu’un long intervalle de temps se produisait entre leurs entrevues, qu’il devenait inquiet, anxieux de la revoir au plus vite, Eila avait exercée toujours sur lui dés le début l’effet d’un baume sur ses nerfs, mis à vif par un rythme de travail infernal.

Avec sa retenue, sa réserve, sa personnalité si fascinante, son entêtement à l’appeler votre excellence ou Mr Freeman alors que lui sans prendre sa permission s’était mis à l’appeler tout court Eila. Elle l’avait tout simplement subjugué.

La jeune femme année après année tout en veillant à garder une certaine distance envers lui, parfois elle évitait de le rencontrer quand il la priait instamment de le faire. Un jour, près d’une fontaine à Sarajevo dans un immense parc attenant à un hôtel, ils s’étaient retrouvés fortuitement :

-Pourquoi Eila, tu me fuis ces derniers mois ? L’avait-il interrogée aussitôt.

En compagnie de son neveu un adolescent de 17 ans, elle avait gardé le silence.

-Je t’en prie réponds-moi.

Adoptant un ton glacial, elle avait alors, dit :

-Excellence Monsieur Freeman, c’est plutôt à moi de vous demander pourquoi vous êtes tout le temps sur mes traces ?

La neige avait commencée à tomber, elle avait alors ouvert son parapluie d’une couleur verte eau, drapée d’une veste en laine mohair sur  une longue jupe de velours bouffante, la tête recouverte de son voile, le visage rayonnant, elle lui avait rappelé le motif principal d’un tableau d’époque, elle était ravissante à travers les flocons de neige.

Il s’était contenté de sourire à sa réplique et avait esquivé sa question. Il ne pouvait pas décemment lui dire ce qu’il ressentait pour elle, le mur de la différence de religion se dresserait entre eux deux implacablement bien qu'il s’était convertie à l’Islam dés la première année où il avait fait la connaissance de Eila, il devait indéniablement passer par une période d’épreuve plus ou moins long pour qu’elle puisse accorder de l’intérêt à son sentiment profond envers elle.

Soudain son esprit revint à la réalité, le brouillard devant lui se dégageait lentement, il avait longtemps marché et tout à coup de l’autre côté venant en sens inverse une silhouette menue. Il reconnut immédiatement Eila Nahar, il avança le cœur battant. La tête baissée, elle marchait sans le voir venir vers elle, ses pas étouffés par l’épaisseur de l’herbe mouillée, elle ne les avait pas entendus.

Brusquement elle s’arrêta, elle venait enfin de s’apercevoir que quelqu’un était debout face à elle, c’était un homme !

Tremblante, elle releva la tête, les pans de brume lui livrèrent peu à peu les traits de l’homme, elle porta sa main à sa bouche instinctivement et laissa échapper un faible :

-Anthony Freeman !

C’était la première fois de sa vie qu’il l’entendait appeler par son prénom :

-Oui, c’est moi Eila.

Pendant un moment, un silence tomba entre eux deux. Il la regardait intensément, elle avait maigrit mais elle avait conservé cette fragilité si belle, ce charme si captivant qui l’avait longtemps, très longtemps envouté.

Eila sentant le regard du jeune ambassadeur sur elle, eut une attitude inexplicable, elle se redressa en évitant toujours ses yeux et demeura là  debout à quelques pas de lui, le regard lointain. Alors mettant un genou à terre,  il fit sa déclaration :

Eila Nahar, je suis devenu Musulman comme toi l’année même où je t’ai rencontrée, j’ai prononcé la chahada dans la mosquée Omar à deux kilomètres de ta maison à Tuna et le sheikh Imam qui entendit ma Chahadat La Ilaha Ila Allah Mohamed Rassoul Allah fut l’imam Habib Allah, je suis devenu depuis un musulman convaincu d’autant plus que étant antérieurement un Chrétien Presbyterian, j’ai appris en Islam que mon prophète Jésus est l’arrière grand-père de notre ultime prophète Mohamed fils de Hachem Ibn Motalib et Amina bint Wahb mais tu dois savoir que je cache ma nouvelle foi à mon gouvernement.

Le visage de la jeune femme rayonna d’une vive lumière à ces paroles ; encouragé, il fit doucement :

-Eila, veux-tu m’épouser au nom d’Allah ?

Pour la première fois, il la vit le fixer et il lut dans l’expression de ses beaux yeux son assentiment :

-Oui, fit-elle d’une voix aérienne enfin.

Il se sentit submerger d’un bonheur céleste, les larmes aux yeux, il demeura toujours pied à terre :

-Anthony, je t’en prie relève toi, fit la douce voix de Eila.

-Mon prénom musulman est Michael à l’image du nom de l’ange cité par Allah dans le Coran Sublime, fit-il en se redressant.

Elle se tint silencieuse, puis elle réalisa que Michael Freeman lui demandait :

-Je dois te demander en mariage à l’un de tes maharam, à qui je dois m’adresser Eila ?

-A mon oncle Maternel, c’est  mon tuteur. Il s’appelle Abdel-Samad Rakiz et habite toujours Tuna, la comtesse Fabiola t’enverra ses coordonnées inshâallah.

Il la vit reculer :

-Eila, où vas-tu ?

-Je dois rentrer, tu me reverras le jour de l’acte de mariage religieux, que Allah te garde.

En disant cela, elle s’était quelque peu détournée :

-Un instant, fit-il, ce qu’il venait de vivre avait été si fugitif et si merveilleux, qu’il voulait le prolonger un peu :

-Oui ? fit-elle le regard charmant.

-Je voudrais te dire mon bonheur,

Elle l’interrompit, timidement :

-Patiente un peu Michael, désormais et si Allah le veut nous avons toute la vie devant nous.

Il s’inclina.

Levant la main, elle le salua d’un signe, la tête détournée :

-Au revoir Michael Freeman, fit-elle.

-A très bientôt Inshâallah Eila.

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