قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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لنكتب أحرفا من النور،quot لنستخرج كنوزا من المعرفة و الإبداع و العلم و الأفكار

Tuesday, 03 November 2015 08:03

Vous êtes un voleur Mr Le Président 1

Written by  Afaf Aniba
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Anthony Reyvins refermant le dossier qu'il étudiait depuis une bonne heure, lança un regard à sa campagne assise dans le fauteuil voisin, elle était plongée dans la lecture d'un message électronique.

Il fit d'une voix calme :

-On atterrira dans une demi heure à Tel-Aviv, tu prendras le train sans retard pour Gaza, tu seras accompagné de notre responsable à la sécurité de l'ambassade.

Le visage qui se leva sur lui d'un pur ovale sourit :

-Voyons ! Ce n'est pas mon premier déplacement là-bas et puis ne suis-je pas musulmane ?

-Pour les extrémistes, tu es une Américaine et un haut fonctionnaire du department of state, as-tu oubliée qu'il y a un mois notre représentant à Gaza a échappé de justesse à un cocktail molotov lancé d'un véhicule non immatriculé ?

La jeune femme repliant le message répliqua :

-On ne s'attaquera pas à une femme désarmée…

Il l'interrompit vertement :

-Mais si Amal ! les amateurs du terrorisme ne font pas dans le détail, c'est pourquoi je te prie de ne pas discuter mes ordres.

Un silence se fit entre eux deux :

-Que disait le message ? Lui demanda t-il enfin.

Elle le lui passa:

-Ron Gilberts de la commission des finances du congrès m'a envoyé à la dernière minute un avertissement, me prévenant qu'un chèque de soixante milles dollars encaissé par l'un des conseillers du ministre de l'information n'est pas arrivé à destination. Je devrais mener une enquête sur place à ce sujet, l'argent était destiné à la construction  de l’institut  des sciences informatiques à Hébron, le projet n’a jamais vu le jour et le chèque par conséquent s'est volatilisé, le conseiller en question se défend de l'avoir utilisé à des fins personnelles et affirme l'avoir remis à un certain monsieur Safir Kayssar.

-Qui est ce monsieur ? Fit Anthony Reyvins bras droit du médiateur Américain dans les négociations Israélo-palestinienne .

-Justement, je n'ai aucune donnée sur ce monsieur sinon qu'il est un haut fonctionnaire à la présidence, qui est-il ? En quoi consiste son travail ? Fait-il parti de l'entourage direct du président ? Quels sont ces antécédents ? Tout cela, je l'ignore encore. Fit la jeune femme.

-Tu as  du pain sur la planche, il faut que ces responsables Palestiniens comprennent bien ceci, l'argent qu'on leur donne est celui du contribuable américain, nous sommes responsables de sa bonne gestion, c'est le peuple palestinien qui est en droit d'en jouir et pas les grosses bananes du gouvernement. Je compte sur toi là-dessus Amal, je veux du bon travail et des résultats en moins de 48 h, c'est ok?

-Oui .Lui dit-elle .

A leur descente d'avion et avant de quitter sa collaboratrice Amal Khorfaï dans la salle d'accueil, il lui dit  :

-Tout à l'heure je ne voulais pas te froisser, dis-toi ceci tu es l'une de nous, allons au revoir et bon courage!

D'un sourire calme, elle répondit :

- A vous aussi Reyvins, il n'était pas nécessaire de me le dire je le savais.

Se détournant, elle partit escorté de Jim Gray. Une trentaine de  minutes plus tard, la jeune femme montait dans le rapid reliant Tel-Aviv à Gaza City. Dans le compartiment où elle s'était installée, elle se retrouva seule, peu de voyageurs se déplaçaient entre les deux villes de deux états antagonistes.

Jim Gray était assis non loin d'elle, pendant une bonne dizaine de minutes, elle s'absorba dans l'examen des dossiers qu'elle devait étudier avec les responsables palestiniens. Elle revit point par point toutes les questions qu'elle devait soulever avec ses interlocuteurs. Jim Gray étant sorti revint porteur de rafraîchissement :

-Miss Khorfaï, voudriez-vous que je leur dise de vous servir le déjeuner ici ?

-Oui, Gray vous pouvez aller à votre guise, ne vous cloisonnez pas ici, moi je le fais parce que j'ai du travail .Lui dit-elle.

-Bien. Fit-il en se levant. A la porte coulissante, il se retourna vers elle et d'un sourire malicieux lui lança :

-N'est-ce pas que je devrais vous commandez un repas halal ?

-Evidemment ! Répondit-elle sans relever la tête, à une heure et demi de l'après-midi, le rapid entrait en gare. Surprise ! Un homme attendait au côté de Al Kemby représentant des Etats-Unis d'Amérique à Gaza, Karam Moen fut présenté comme délégué du ministère des Affaires étrangères Palestinien, celui-ci  salua courtoisement  la visiteuse Américaine :

-J'espère que vous avez fait un bon voyage. Lui dit-il affable.

-Le voyage s'est passé en d'excellente conditions, il est prévu que je vois dés mon arrivée monsieur Saïdi du trésor Palestinien, il est déjà deux heures moins quart , je crains que nous soyons en retard.

Devançant Kemby, Moen fit :

-Vous irez d'abord à votre hôtel, prendre une heure de repos ensuite monsieur Saïdi serait ravi de vous recevoir.

 Le Palestinien les avait emmenés en dehors de la gare, tout au long du trottoir, une voiture officielle les attendait. Le ton ferme et aimable, Amal répliqua :

-Je ne suis pas du tout fatiguée, j'ai la famille paternelle à Gaza, une cousine dont le mari travaille au HCR de l'Onu, c'est eux qui m'hébergeront pendant ce court séjour car je dois vous rappeler monsieur je suis musulmane et ma foi m’interdit de descendre seule dans un hôtel et maintenant avec votre permission messieurs,  j'irais directement au Trésor.

Kemby prit rapidement congé d'elle. Revenu de son étonnement, Moen se pencha sur la vitre de séparation,  il  jeta à l'intention du chauffeur :

-Place Thaoura.

Jim Gray s'installa près du chauffeur, assise à l'arrière Amal vit le palestinien se tourner vers elle:

-Vous parlez  l'arabe à la perfection, êtes-vous d'origine Arabe?

-Non. Fit-elle brièvement, elle remarqua que la ville était devenue plus verdoyante, presque tous les espaces verts étaient plantés d'arbres qui avait eu leur temps de croître et d'embellir :

-Bonne initiative .Fit-elle.

Enchanté, Moen dit:

-Quelques années encore et le désert disparaîtra, nous autres Palestiniens nous savons être pugnaces et persévérants quand nous le voulons.

-Entre nous monsieur, vous devriez l'être tout le temps et pas seulement quand vous le voulez, survivre est un combat de tous les instants. Répliquat-elle le ton paisible, le visage du Palestinien un instant  plus tôt réjoui, se renfrogna , en son for intérieur il se dit :  "Au diable vous autres Américains !"

-Dites-moi avez-vous une idée des occupants de cette Audi Blanche qui nous suit depuis notre départ de la gare ? Lui demandat-elle .

-Oui . Fit-il sans se retourner. Ce sont mes gardes du corps.

-Qui sont au nombre ?

-Trois, je ne suis pas un personnage important. Lui précisa t-il.

Jim Gray dans le rétroviseur vit le regard glacé que lança la jeune femme au Palestinien:

-N'est ce pas que c'est drôle? Fit-elle tout à coup.     

- Je ne comprends pas mademoiselle. Fit Moen incrédule.

- Les Caliphes n’avaient pas de garde du corps.

- Nous ne sommes pas les Caliphes. Dit le Palestinien. Après un temps de silence, il exprima à haute voix sa  pensée :

- Les Caliphes étaient justes et pourtant ils se sont fait assassiner.

- Savez-vous pourquoi ?

Soudain hargneux, il jeta :

- Voulez-vous me le dire ?

- Parce que parmi leurs sujets, il y’en avait de très mauvais.

- Même chose de nos jours.

- Ceux de vos citoyens qui sont mauvais ont leurs raisons qui se justifient. Fit encore la jeune femme. Fronçant les sourcils, le palestinien fit :

- Qu’insinuez-vous ?

- Rien. Fit-elle d’un air détaché. Sauf peut-être ceci, les gouvernants ont intérêts à marcher droit pour s’éviter la grogne des citoyens.

- Là-dessus vous avez tout à fait raison, nous voici arrivés. Lui annonçat-il. En franchissant le seuil du bureau du directeur général du trésor M. Achraf Saïdi, la jeune femme ressentit dans l’air quelque chose d’indéfinissable, le sourire de Saïdi lui fit signifier qu’elle n’était pas la bienvenue, lui désignant le salon attenant à son bureau, l’homme dit :

- Voulez-vous boire quelque chose d’abord mademoiselle ?

- Non merci, nous avons exactement une heure pour pouvoir tout vérifier. Répondit-elle.

- Il est vrai que votre venue n’est pas une visite d’agrément. S’empressa de convenir le responsable. Eh bien ! Par quoi voulez-vous commencer ?

Pendant une heure, elle se livra avec le palestinien à un travail d’une telle intensité que lorsqu’elle mit sur le tapis le chèque de soixante mille dollars, elle vit son interlocuteur se fâcher tout court :

- Je vous en prie, laisser moi respirer, savez-vous que je ne suis pas habitué à répondre aux questions, il m’est déjà pénible de rendre compte de nos finances à un fonctionnaire Américain ?

Le ton froid, elle dit :

- Mr Saïdi vous voulez être indépendant mais vous ne pouvez l’être puisque vous êtes monstrueusement dépendants des prêts, il est à se demander à quoi vous servent vos riches amis Arabes ?

L’homme pâle de colère voulu riposter, le ton impitoyable, elle martela ses mots :

- En plus de soixante mille dollars, il y a un trou de vingt-deux millions  de dollar, vous avez exactement 24H pour me fournir une réponse rationnelle quant à la disparition de cet argent, je vous remercie infiniment de votre collaboration, à demain monsieur !

D’un bref mouvement de la tête, elle sortit. Le responsable debout pour la saluer  après son départ s’écroula furieux dans son fauteuil. Jim Gray en voyant reparaître la jeune femme, déclara :

- Al Kemby a mit à votre disposition cette Ford Explorer tout terrain, ainsi nous serons libres de nos mouvements.

- Excellente idée. Approuvât- elle. Dans le 4X4, son garde du corps s’enquit :

- Quelle est notre destination à présent ?  

- Le ministère de l’équipement.

La jeune femme prenant le cellulaire forma un n°, un instant après elle avait Anthony Reyvins :

- Alors, quelles sont les nouvelles ?

- Négatives, j’étais avec Saïdi du Trésor, j’ai planché pendant une heure pour comprendre quelque chose à leur système financier, j’en suis sorti avec ce constat, il y a un trou de vingt-deux millions de dollar sans parler du chèque et puis leur mode de financement comporte encore de grave lacune, la plus importante est qu’une seule transaction gouvernementale peut-être assortie d’une seule signature, le garant est souvent supplée par un représentant de la présidence qui d’autre part n’a que la parole du chef de l’exécutif.

- Vous devriez en toucher un mot aux messieurs de la commission  parlementaire des finances.

Raccrochant, elle forma un autre numéro, celui de Al Kemby :

- Merci pour le véhicule. Lui dit-elle. Je voudrais que vous m’envoyez de plus amples informations sur Safir Kayssar et Karam Moen, je vais être reçut dans quelques minutes par Amin Ind du ministère de l’habitat,  je passerai à votre bureau vers les coups de six heures.

-Je vous attendrai. Lui répondit le diplomate Américain. Amin Ind en accueillant la jeune femme eut le sentiment qu’il était devant quelqu’un avec qui il saurait parler, Amal Khorfaï alla droit au but :

- A combien évaluez-vous les projets planifiés par votre ministère, financés par nous qui n’ont pas vu le jour jusqu'à présent ?

- Dans les 60% .

- Et la partie manquante des prêts où va t-elle ? S’enquit-elle, prenant une longue inspiration, le responsable dit :

- Le problème s’articule autour de ceci, votre argent appartient aux deniers publics et dans tout pays arabe le gouvernement dispose à sa guise de cet argent .

- La démocratie n’a jamais réussi dans vos pays à cause de cela, les dirigeants petits et grands se croient des trésoriers absolus, et pourtant le prophète Youssef n’avait pas les mains libres sur tout, il ne savait que trop bien qu’il y a un Dieu au-dessus de tous.

Poussant un soupir de lassitude, le palestinien dit :

- Vous américains parlez de Dieu, pour les gens de ce pays et tous les autres autour, Dieu n’existe pas !

- Je m’en suis aperçu. Rétorquat-elle sèchement. Bien, vous Amin Ind avez-vous pu mettre la main sur les commanditaires de ces détournements d’argent ? Avez-vous le nom du ou des responsables de l’arrêt de ces projets ?

L’homme hésita :

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