قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الثلاثاء, 20 تشرين1/أكتوير 2015 08:12

Oh Le joli oisillon !

كتبه  Afaf Aniba
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-Grand-père, je vais donner à manger au chat et aux lapins, annonça le ton guilleret la petite Amina, du haut de ses sept ans, c’était toujours un plaisir que d’aller au-devant des animaux préférés de Amid Boukhara de bon matin.

Le vieillard sourit à l’enfant de sa petit-fils aîné.  D’un mouvement bref de la tête, il l’approuva.

Dehors, Amina huma l’air vif de la campagne, son séjour commençait chez son arrière grand-père et elle se promettait beaucoup de joie.

Le gros chat blanc et noir surnommé Sanfour vint le premier quêter ses friskies. Absorbé dans sa tâche, Amina au prime abord n’entendit rien. En s’approchant du gîte des lapins, qui gambadait libre dans leur espace derrière la grande maison, elle releva la tête surprise !

Quelque chose frétillait quelque part. Regardant dans tous les sens, rien!

Ne voulant pas faire attendre les animaux agiles, elle les servit sagement puis au lieu de revenir à la cuisine, elle s’engagea dans le lacis des allés menant au grand jardin.

A nouveau, elle crut percevoir un son, elle avança rapidement. Furetant partout, elle se dit :

"Je dois baisser la tête, se pourrait-il que la chose se trouve par terre ?"

La terre retournée était jonchée de feuilles, des arbres fruitiers ici et là et au fond, la barrière de bois qui longeait les champs.

Faisant pas à pas tout l’espace offert à elle, elle s’arrêta soudain et faisant volte-face, elle regarda droit devant elle.

Les joues rouges, Amina comprit qu’elle n’était pas loin de résoudre le mystère. A un mètre d’elle, des feuilles d’automne s’agitaient et il n’y avait pas le moindre souffle de vent.

A l’instant où elle dirigea ses pas vers l’endroit, la voix lointaine de son grand-père lui parvint.

Vive, elle répondit :

-J’arrive grand-père, juste quelques minutes !

S’immobilisant toute émue devant le tas de feuilles, elle se penchait quand le bec d’un oisillon surgit de dessous les feuilles mortes. Elle se mit à rire :

-Eh bien mon joli oisillon ! Fit-elle en caressant le petit être tout frétillant de vie.

Relevant la tête, elle chercha son nid, à sa droite dans un coin ombragé, un oranger se dressait. Se redressant lentement, dans le creux de la main le minuscule oisillon, Amina se porta vers l’arbre. Alourdi de ses fruits d’un orange éclatant, elle écarta quelques branches et aperçut enfin le nid.

Se haussant sur la pointe des pieds, elle éleva la petite créature au niveau du refuge et avec précaution, elle le déposa. Elle voulut vérifier s’il y avait d’autres oisillons. Difficile, elle prêta une oreille attentive, rien. Le petit chou était seul, reculant, elle repartit à vive allure vers la maison.

Amid Boukhari vit accourir l’enfant :

-Désolée, je suis en retard, fit-elle mais j’ai fait une découverte formidable.

Prenant sa place au bout de la table, elle se laissa verser du lait et du chocolat.

Mettant devant elle une assiette de croissant, le vieil homme la dévisagea étonné.

-Quel formidable découverte chérie ?

-Eh bien Pappy! un tout petit oisillon est tombé de son nid, je l’ai ramassée et je les remis dedans.

Il eut un grand sourire :

-Une très bonne action que tu viens de faire là.

Elle sourit et happant littéralement son petit déjeuner, elle voulut repartir:

- Un instant, que je t’accompagne ! Fit le grand-père.

Elle battit des mains et le devança allègrement. 

Amina lui apportait une grande bouffée d’oxygène avec sa pétulance et sa vivacité, il avait assuré à son petit-fils Ramadhan la veille :

-Avec une enfant comme elle, on peut gagner le paradis.

Ramadhan avait rit et embrassant la frimousse de sa fille s’en était allé.

-Pappy, voici l’oranger, on doit le contourner pour mieux voir le nid.

Le pas silencieux, il nota au passage que les oranges étaient mûres à point, "Je devrais penser à la cueillette." Se dit-il.

-Grand-père, peux-tu me porter ? J’aimerais voir le nid d’en haut, lui demanda Amina.

La prenant dans ses bras, il l’éleva :

-"Oh ! qu’il est mignon !" S’exclama t-elle.

-Il est bien là où il est, dit Amid Boukhara.

 La petite hocha la tête. Observant l’oisillon, ils revinrent bientôt à la maison.

Amid emmena avec lui Amina au village, il devait s’approvisionner. De retour, il trouva la femme de charge arrivée. Le ton animé, la petite fille fit le récit de sa découverte à la bonne femme.

Habitué à faire la sieste, l’arrière grand-père laissa Amina en compagnie de madame Rima.

-On va faire des madeleines, qu’en dis-tu Amina ?

-Je voudrais t’aider, fit l’air candide l’enfant.

-Mesure alors la farine, il nous faut 300 grammes, lui indiqua la femme de charge.

Le début de l’après-midi fila à toute allure, en s’éveillant et en prenant le goûter avec Amina, Amid comprit qu’elle brûlait de revenir à l’arrière jardin.

-Bien, mange tes madeleines et on ira après, fit-il.

Elle se leva et l’embrassa sur les deux joues, goûtant sagement, elle attendit son signal.

Une fois dehors, un forte bourrasque les prit de surprise. De gros nuages s’amoncelait à l’est, dans moins d’une demi-heure, ce sera l’averse.

Insouciante, Amina partit la première.

Amid ne voulut pas l’alarmer et à nouveau, il la porta. L’oisillon était maintenant sous l’aile de sa maman, celle-ci s’effaroucha avec l’ombre de Amina au dessus- d’eux.

L’enfant une fois à terre, dit:

-La prochaine fois, prend une photo grand-père, ce serait merveilleux !

Il le condescendit, dans les pieds de la petite fille vint jouer Sanfour le chat. Elle s’amusa avec lui, Amid vit la cime des arbres plier sous le vent. Un orage se préparait, maman geai le pressentait, regardant au-dessous, elle poussa des cris inaudibles à l’encontre de l’oisillon :"Surtout ne bouge pas et tiens bon, on va être secoué !"

Loin de deviner l’avertissement, Amina suivit le chat dans les champs. Courant, elle se roula dans le tapis herbeux. Riant, elle appela le chat, Sanfour sauta sur elle ravi.

Amid ne voulut pas interrompre leur jeu, s’éloigna vers la maison. Aux premières gouttelettes de pluie, Amina coupa à travers champs et s’arrêta devant l’oranger.

-Pappy, s’écria t-elle en rejoignant dans la grande salle de séjour Amid Boukhara.

-Oui chérie ?

- Regarde pluie et vent puissant, ne doit-on pas protéger la maman geai et son bébé ?

-Comment ? lui demanda t-il.

-En amenant ici le nid, suggéra l’enfant.

-Voyons Amina, de se sentir enfermé n’arrangeras pas du tout les choses, fit le vieil homme.

-Que faire alors ?

-Prier que l’orage passe sans trop de dégât, déclara t-il.

Amina esquissa une moue. Le ciel assombri, elle le contempla pleine d’appréhension.

-Je dois pouvoir faire quelque chose, se dit-elle en réfléchissant très fort.

Quelques minutes plus tard, bravant les torrents d’eau, elle sortit. En une minute, elle était lessivée. Malgré tout, elle se planta devant l’arbre, le nid était bien là et un éclair montra la tête de la maman geai.

Rentrant, Amina courut se changer, la femme de chambre sur ses talons:

-Je vais partir, s’il te plaît veille à rester à l’abri tant que la pluie n’a pas finit de tomber, lui recommanda t-elle.

Amina ne répondit pas, avant de se coucher, elle devait pouvoir ressortir vérifier l’état de ses protégés.

Occupé à réchauffer le dîner, Amid ne remarqua pas d’abord la mine de l’enfant.

En s’asseyant peu après devant son grand-père, Amina tenta de sourire :

-Je sais, tu es inquiète à propos du bébé geai, fit-il, avant de passer au lit, on iras le voir.

Elle sourit tout à fait et se mit à manger de bon appétit. Le silence était bruyamment interrompu par le tonnerre. Néanmoins, ils se couvrirent chaudement avant d’ouvrir la porte de derrière, celle-ci claqua derrière eux. Tenant par la main Amina, le vieil homme marcha en direction des arbres fruitiers, muni d’une torche, il alluma, aussitôt Amina poussa un cri :

-Oh! le nid a disparu!

En effet, l’amas de brindille rassemblé n’était plus visible. Il chercha par terre, Amina suivit la lumière anxieuse :

-Ah Pappy le voici ! S’exclama t-elle.

Tous deux craignaient que le chat ait dévoré geai et bébé mais Amid se rappela que Sanfour était douillettement endormi à la maison.

Se penchant, Amina retourna lentement l’oeuvre de maman geai :

-Oh ! fit-elle consternée.

Pas trace de l’oisillon et de la maman!

-Certainement que la maman s’est envolée avec son bébé avant la précipitation du nid par terre, annonça Amid.

Guère convaincue Amina, resta désemparée.

La tempête faisait rage, Amina remit à sa place le nid et le renforça à l’aide de solides branches de part et d’autres :

-Rentrons ma chérie, demain ils seront de retour ! lui dit-il.

-Assurons nous d’abord qu’ils ne sont pas dans le coin, fit-elle.

Balayant tout l’espace, pas d’oiseau, tous deux durent regagner la maison.

Une fois séchée, Amina mit son pyjama puis regarda par la fenêtre, sa chambre située à l’avant, elle ne pouvait rien voir.

"Que faire ?"

Son grand-père tint à lui raconter un conte, et il prit l’oisillon comme héros, il termina sur une note gaie, les retrouvailles du lendemain avec l’aide de Dieu.

Elle s’efforça de sourire, fermant les yeux, elle tenta de s’endormir.

Amid éteignit en lui souhaitant bonne nuit.

Un peu après minuit, Amina s’éveilla tout à coup, elle ne sut pourquoi, elle voulait se lever et courir à l’arrière de la maison.

Debout, elle constata que loin de s’atténuer, la tempête était à son paroxysme.

S’habillant et serrant bien le capuchon autour du cou, elle devrait être une ombre silencieuse. De marcher pas à pas lentement, lui coûta vingt longue minutes pour enfin appuyer sur la chambranle de la porte de service, ayant déverrouillée, elle pria instamment Allah pour qu’aucun bruit ne parvienne à l’oreille de son Pappy.

Elle tint avec toutes ses forces la porte pour la refermer derrière elle doucement, une rafale de vent faillit la renverser, aspirant longuement l’air, elle reprit la marche

"Comment pouvoir repérer le geai et son bébé sans lumière ?"Se demandait-elle. 

Un éclair lui révéla les arbres, vaillamment, elle s’avança. Un autre éclair lui démontra que le nid était intacte. Ne sachant que faire, Amina sentait que le bébé gisait quelque part. Elle s’agenouilla et passa ses mains sur la surface trempée, elle progressait mètre par mètre, rien, toujours rien!

Haletante, elle se remit debout. Soudain, quelque chose remua à ses pieds!

Se pliant, elle chercha courageusement l’oisillon, elle ne fit que saisir un lapin remuant.

-Si seulement, tu sais où est le bébé geai ? Lui dit-elle en le reposant. Elle l’entendit pousser un cri aigu. Stupéfaite, elle sentit le grattement du lapin sur le dessus de ses souliers :

-Oh ! Se peut-il !

Le petit animal bougea et d’une traite, il courut au fond du jardin, elle le suivit. Là, il y avait la barrière de bois, la dépassant, elle s’immobilisa. L’intense obscurité n’arrangeait guère les choses. Et pourtant, elle devait continuer de chercher, s’abaissant, elle sentit les poils du lapin :

-Bien, je te suis.

Avec un instinct certain, il la guida avec ses petits cris aigus. A la limite du champs de blé, un tronc d’arbre abattu traçait une ligne horizontale. A nouveau, elle examina le tronc, le lapin ne remuait plus. Le coeur battant,Amina fit une prière, simultanément, sa main se posa sur un objet frétillant. L’enveloppant doucement, elle reconnut l’oisillon !

Enfin, le bébé geai était vivant. La maman geai n’était pas là. Le ramenant avec elle, Amina ouvrit avec milles précautions la porte de service et rentra.

Amid en ouvrant les yeux le lendemain, sa pensée vola vers le nid.

En apparaissant dans le corridor, il perçut l’appel de Amina. Il ne crut pas ses yeux, en la voyant assise sur son lit dans le creux de ses mains, le minuscule oisillon !!

-Comment as-tu fait  ? Se récria t-il effaré.

Amina se mit à rire :

- Je vais te le raconter Pappy mais auparavant nous devrions rendre le joli oisillon à sa mère, je crois qu’elle est en train de le chercher.

Souriant, Amid hocha de la tête et ensemble, ils reprirent le chemin du nid.

Sitôt de retour dans son refuge, que la maman geai affolée revint se poser sur les bords.

Amid et Amina appréciant le tableau, eurent droit à un long sifflement amical de la maman geai.

Fin

4/10/2015

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